Chapelle Absidale ancienne Episcopale
Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.
Sources Emmanuel WALLET
Chapelle èpiscopale ou Chapelle des èvêques, c'était un lieu dans lequel ils se revêtissaient publiquement de leurs ornements pontificaux, et qui fut quelque fois destiné à leur sépulture ( Quoique peu d'évéques y aient été enterrés ), on y retrouve encore, parmi les pavés du sol, quelques pierres sépulcrales, et contre le mur, à droite, un mausolée de marbre avec figures et inscription, élevé en mémoire du dernier des Valbelle, mort en 1754. Ce monument, sculpté par un artiste de Bergues, de grande réputation dans le pays, passait alors pour un chef-d'oeuvre mais nous savons avec quelle facilité on a parfois donné cette qualification à des ouvrages assez médiocres sous le rapport de l'art.). Cette chapelle portait anciennement le nom de Saint Pierre, à qui elle avait été dédiée elle prit de plus, vers le milieu du XV ème siècle, celui de Sainte Marie-Madelaine, à raison d'une fondation de messes ou chapeline ( On rencontre assez fréquemment dans les anciens MSS, les mots chapeline, chapelle, cantuaire, pour exprimer indifféremment non des lieux ou emplacements, mais des fondations pieuses, consistant en un certain nombre de messes qui devaient être célébrées à telle chapelle, par tel chapelain ou vicaire, etc ), qui y fut instituée par le chanoine Jean-le-Bon ou le Boin ( Ce chanoine, mort en 1455 , y fut enterré ). Plus tard au XVIIème siècle, ces deux fondations furent transportées en d'autres lieux ( D'après un état des chapelles de 1661, on voit que celles de Saint Pierre et de Sainte Marie-Madelaine étaient transférées alors, la première à celle de Saint Thomas apôtre (C'), et l'autre a celle du grand Saint André (B')), pour que ce local restât exclusivement chapelle èpiscopale.
Précisions sur les vitraux des Amis de la Cathédrale
Les 5 premiers vitraux racontent la vie de la Vierge en s’inspirant de la tradition :
- Mariage d’Anne et Joachim, descendants du roi David (Ana = grâce, avec un voile rouge).
- La naissance de Marie. Aide de 2 femmes. Boisson reconstituante. Patronne des menuisiers, car elle a été le premier tabernacle.
- Marie instruite par Anne avec le livre de la Parole.
- Présentation de Marie au Temple, elle revêt un manteau rouge. (œuvre au noir = conversion, blanc = écoute de la Parole, découverte, rouge = perfection acquise, sainteté).
- Rencontre de Marie et Joseph (d’après la tradition, devant la Porte dorée du Temple).
Ensuite…
- L’Annonciation (lys = virginité).
- La Visitation. Ben Karim est à 100 km de Nazareth. Sol et plantes de montagne. Geste de charité. Effusion de l’Esprit.
- La Naissance de Jésus est représentée comme on le faisait au XIII ème siècle (voir dalle de la Nativité). L’enfant est emmailloté sur l’autel du sacrifice. Marie veille et Jésus dort.
- L’Adoration des Bergers. Marie écoute leur récit.
- L’Adoration des Mages.
- La fuite en Egypte.
- La Présentation de Jésus au Temple. Le 2 Février, 40 jours après Noël. Une corbeille et 2 colombes. Anne et Siméon.
- Jésus et les docteurs de la loi.
- Les noces de Cana. Sous la tente qui est suggérée. Ancien Testament : « Ils n’ont plus de vin. » Nouveau Testament : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
- La mort de Jésus. Mater Stabat.
- La Piéta. Les fleurs s’inclinent.
- La Pentecôte : rayons bleus et rouges.
- La mort de Marie. On voit Jésus tenant l’âme de Marie comme un petit enfant.
- L’ensevelissement de Marie.
- L’Assomption dans une mandorle bleue. Deux anges la conduisent vers Dieu.
- Le couronnement de Marie. Jésus tient l’Evangile. Elle est sur un trône.