Chapelle saint Job ancienne saint Léonard
Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.
Sources Emmanuel WALLET
( 2 ) Ce tableau, payé, comme on l'a dit, 250 florins, fut sauvé pendant la révolution de 1789, par l'administration municipale, et par elle aussi rendu, en 1803, à l'église. Toutefois, comme la chapelle de Saint Job avait été totalement dévastée, on prit pour la restaurer la décoration de la chapelle T, dans laquelle le tableau de Rubens s'encadrait parfaitement, et c'est en cet endroit dés lors que cette belle peinture fut offerte de nouveau a l'admiration publique. Ces expressions n'ont rien d'exagéré :
l'oeuvre est vraiment digne de l'auteur et ce serait la juger trop sévêrement, que de répéter ce que Descamps ( Voir. pittor. ) disait de ce tableau, sans dénier qu'il fut de Rubens : Toujours beau, mais
peu digne de ce maître. Il est trop négligé pour la correction il y a cependant de la couleur et une grande facilité de faire. On sait que le manque de correction s'est souvent rencontré sous le bouillant
pinceau de Rubens mais cette observation s'applique à toutes ses oeuvres, et celle-ci n'a rien de plus particulier à cet égard. Seulement, elle a subi, il y a environ 5o ans, une fâcheuse restauration.
( 3 ) Cette fermeture de pierre, de jaspe et d'albâtre richement élaborée, suivant les expressions d'Hendricq ( tome 3 , page 316 ), n'existe plus depuis longtemps. Peut-être a-t-elle servi de clôture à quelque chapelle de la nef et quand Deneuville ( tome 3, page 341 ) nous raconte qu'en 1662 on démolit la chapelle Saint Job, c'est probablement de sa fermeture qu'il a voulu parler.
( 4 ) Ce chanoine, qu'Hendricq ( tome 3, p. 316) appelle Camicel, et Deneuville ( tome 1), Gaurel ou Gavrel, serait aussi, d'après ce dernier (loc. cit. ), donateur du tableau de Rubens. Hendricq toutefois
ne nous le cite point comme tel. Il dit seulement à cet égard que Camicel fit poser une table d'autel peinte de la descente de croix par Rubens. Deneuville lui-même ( tome 3 , page 99 ) nous apprend que ce furent
les doyens et chanoines qui firent faire ce tableau. Cette contradiction, jointe au silence d'Hendricq et à celui des archives, met singulièrement en doute le fait précédemment avancé par Deneuville il ne pourrait s'expliquer autrement, qu'en supposant que les doyen et chanoines de Notre Dame eussent commandé et payé le tableau, à l'aide de deniers légués par ce chanoine.
( 5 ) Du nom de leur fondateur le cardinal des Urgellis.
( 6 ) Et cela, à raison d'une confrérie de Saint Léonard, qui vint, en 1791, à la suppression de la paroisse Sainte-Aldegonde, s'y établir et dont la noble mission fut de porter aux prisonniers, et aux condamnés
surtout, les secours de la charité chrétienne, montant avec eux sur l'échafaud, et, en cas de mort, ajoutant à leurs prières l'offrande d'une messe.