Cathédrale de Saint-Omer|Chapelle Saint François de Sales

Chapelle Saint François de Sales

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.

Sources Emmanuel WALLET

( 1 ) Cette chapelle qui, bien avant le XVI ^ème siècle, portait le nom de Sainte Catherine, puis quelques temps après, celui de Saint Gilles, pour les confondre ensuite dans la chapelle de Sainte Barbe , aura porté, précédemment encore celui de Saint François de Sales particulièrement révéré dans le diocèse. En réalité cette chapelle et celle située derrière ont toujours été associé au même culte. Nous n'avons aperçu du reste, dans les inventaires et autres pièces retrouvés aux archives, aucune trace de chapelle dédiée à Saint François de Sales. Deneuville ( t. 3 , p. 34 ) nous apprend, il est vrai, que le doyen Melun fonda, en 1621, une messe double a Saint François de Sales, son patron mais c'est là évidemment une erreur de sa part, puisque ce pieux évêque n'est mort qu'en 1622, et qu'il ne fut canonisé qu'en 1665. Cependant, comme ce saint prélat était issu de la même famille que les deux évêquès François de Conzié, il est plus vraisemblable que ce fut sous leur épiscopat, c'est-à-dire de 1761 a 1774 , (que la chapelle reçue cette désignation, de même que le tableau de Saint François de Sales, qu'on y voit encore aujourd'hui. La seule présence de ce tableau aura suffi d'ailleurs pour la faire ainsi dénommer puisque le placement, au-dessus de la décoration de cet autel, d'une statue de Saint Nicolas, formée d'albâtre et détachée sans doute de quelque couronnement de clôture de la nef, lui a fait donner en outre, de nos jours, le nom de cet évêque.
( 2 ) On sait que Saint Maxime fut un apôtre de la Morinie qu'il prêcha au commencement du V ^ème siècle au village de Wismes, près de Saint-Omer qu'étant mort en ce lieu, il fut inhumé dans la chapelle même qu'il y avait fait bâtir et que son chef, emporté à Thérouanne, y avait été déposé duns une chasse. Or, ses reliques avaient suivi à Notre Dame, et avaient été par lui laissées en 1562 à cette église, d'après ordre du souverain. Quant au chef, suivant Deneuville ( tome 3 , page 131 ), il fut le 27 août 1721, translaté daus une nouvelle châsse d'argent en forme de buste, qui aura sans doute été brisée à la révolution. Le buste, qui le remplacée aujourd'hui, est de bois doré, et a été donné à l'église par une demoiselle Dourlens.

Son Histoire

Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"

Chapelle Saint François de Sales
Cette dénomination, dont nous n'avons pu découvrir l'origine , ne peut guère remonter au-delà du XVII ^ème siècle ( 1 ). La chapelle qui est derrière se nomme saint Maxime et c'est dans cette chapelle, et sur son autel, que se voyait jadis la châsse d'argent, en forme de buste, qui contenait le chef de Saint Maxime ( 2 ).

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Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Saint François de Sales

Dallage Transept Sud travée latérale Est F6

Nous sommes dans la chapelle saint François de Sales. Le dallage de cette zône est sur-élevé d'une marche par rapport au transept sud. Dans le pavage en marbre et en dalles de pierres bleues ( récupérées dans la Nef en 1849 lors du chantier de pavage en marbre ) de cette travée F6, se trouvent : - la dalle funéraire en marbre blanc ( Dalle en marbre uni blanc, gravré d'une inscription. Double bandeau en marbre noir. Cadre en marbre blanc dans le registre supérieur. H = 1,20 ; la = 0,64. Cette dalle était autrefois située dans le bas-côté sud, en vis-à-vis de la chapelle de Wissoq. Marbre blanc et triple encadrement de marbre polychrome. XVIIe siècle. Longueur : 1,76 m. Largeur : 0,64 m. Largeur de l'encadrement : 0,26 m. Dans le dallage, en partie cachée par le banc de confrérie. ) du chanoine Charles BECQUET, théologal et supérieur du Séminaire, décédé en 1681.
Inventaire PM62002196
- la dalle funéraire en pierre bleue de Tournai ( avec décor en bordure et inscription gravée ) ( Bordure ornée de feuillage, large médaillon ovalesurmonté d'une tête d'ange ailée dans le registre supérieur (vide), pour des armoiries Crâne et os dans le bas. H = 2,24 ; la = 1,28 ) du chanoine Jean STEVENOT, archiprètre et archidiacre de Flandre, mort en 1718.
Inventaire PM62002197
- la dalle funéraire en Marbre blanc ( Marbre blanc et triple encadrement de marbre blanc et bleu. XVIII ^ème siècle. Longueur : 1,21 m. Largeur : 0,75 m. Largeur de l'encadrement : 0,18 m. Dalle de marbre blanc contenant l'inscription ( format rectangulaire ), surmonté d'une plaque à pans obliques, en marbre blanc, encadré de deux petits médaillons circulaires dans le registre supérieur. Le tout sur fond de calcaire noir de type pierre de Tournai. Deux bandeaux extérieurs, l'un en marbre blanc, celui à l'extérieur en calcaire noir. ) du chanoine André DENYS, supérieur du Séminaire, rappelé à Dieu en 1711.
Inventaire PM62002198
Ci-dessous les inscriptions figurant sur ces trois dalles.
Qui était Augustin Becquet ?
Augustin Becquet était chapelain de la chapelle d'Urgel et archidiacre de Tournai lorsqu'il fut pourvu par l'évêque de la 18 ^ème prébende affeciée au théologal . Il en prit possession le 4 janvier 1675, mais l'échangea en 1678 contre la quatrième. Mort le 12 janvier 1681, il fut inhumé dans la nef, vis-à-vis de la chapelle de Wissocq.

traduction de l'épitaphe

"Sous ce marbre repose le corps d'un révérend honorable homme, Charles Augustin Becquet d'Orchies en théologie sacrée et autres droits licencié, de cette église Cathédrale, premier chanoine théologal et ensuite gradué en théologie, non seulement du collège, mais même du séminaire de Saint-Omer, directeur. Des moeurs d'une droiture, aussi d'une intégrité, et d'une discipline ecclésiastique, d'un courage remarquable. Vers ?? le sacerdoce ... véritablement ...mature ... allant vers ...la veille des ides de Janvier 1681 ( 12 )"

Qui était Jean Stévenot ?
Jean Stévenot, licencié en théologie, était déjà chanoine de l'église métropolitaine de Cambrai lorsqu'il fut pourvu, dans l'église de Saint -Omer, du canonicat de la 15 prébende affectée au théologal, dont il prit possession le 20 mars 1678. Pourvu ensuite par le Chapitre, le siège vacant, d'un canonicat gradué, il fat regu en cette qualité le 31 mai 1680. Il devint ensuite archiprêtre le 31 août 1685, sur nomination du Roi. Elevé à la dignité de chantre en 1689, l'évêque le nomma archidiadre de Flandre en 1704.

traduction de l'épitaphe

Ici repose le corps de messire Jean STEVENOT, né le 21 octobre 1639 à St Pierre Chevigny (*), terre de St Hubert, professeur en philosophie et licencié en théologie de la faculté de Louvain, chanoine gradué et archidiacre. ( texte gratté ) Après être passé par tous les degrés d'honneur de cette église, il a exercé longtemps les charges d'official (**) et vicaire général et donné, en toutes rencontres, des illustres marques de sa probité et de la droiture de son cœur, et fini sa longue course par une heureuse mort le 23janvier 1718, après avoir reçu, avec piété, tous les sacrements de l'église et fondé un obit (***) à perpétuité sur la bourse des anniversaires de cette église. Qu'il repose en paix
(*) Libramont-Chevign y - Belgique
(**) juge ecclésiastique
(***) messe d'anniversaire de décès

Qui était André Denys ?
Il fut le supérieur du séminaire, rappellé à Dieu en 1711.

traduction de l'épitaphe

A Dieu très bon et très grand vers la résurrection, sous ce marbre repose le corps d'un vénérable homme et en plus d'un très grand maître André Denys, de l'un et l'autre droit licencié, de cette église cathédrale, durant 51 ans, chanoine gradué, et d'Artois archidiacre, c'est pourquoi, le séminaire de Saint-Omer, étant à ce moment, à cause d'une injustice, déprécié, avec un remarquable travail et une singulière discipline ecclésiastique, avec zèle, il lui a donné un éclat. Par des choix, de tous, applaudis, il I'a honoré et pendant sept ans, marqués tantôt de douceur, tantôt de prudence Avec mérite, il a mené une constante vie, et en honorabilité de mœurs, en désir de bienveillance, et aussi, aux devoirs, alors sacrés comme archidiacre assidu, surtout « il brillait d'un grand éclat » : afin que, à tous, de lui, un très grand regret il laisse, et un exemple, en somme, dans cette église. Par une pieuse mort, pour perpétuité réalisée, sorti il est, de la vie le 15 novembre 1711 à son âge de 80 ans.
Lecteur, prie bien, et en Dieu vis.

Stalles de la confrérie de Notre-Dame-des-Miracles - Transept Sud travée latérale Est F6

Nous sommes dans la chapelle saint François de Sales. Le dallage de cette zône est sur-élevé d'une marche par rapport au transept sud. Stalles comportant sept sièges. Le haut du dossier est rabattable, avec charnières métalliques. La face antérieure est ornée de sept arcades en olein cintre avec colonnettes engagée à chapiteaux ioniques. A l'intérieur de chaque arcade, un médaillon circulaire est peint en bleu, avec les noms de membres administrateurs de la confrérie peints. Porte centrale d'un seul battant ( avec lettres AM ) s'ouvrant vers l'extérieur. H = 1,34 ; la = 3,75 auteur donnée pour la face côté déambulatoire. Face antérieur ; h = 0,95 . Les noms de six membres de la confrérie et un monogramme sont peints dans les médaillons sur la face antérieure : MR BATAILLE / MR PHILIPPE / MR LETERME / A.M. / MR G. LOGIE / MR LEFEBVRE DU PREY / S.EX. EVRARD.

Inventaire PM62002195

Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle de saint François de Sales

Photographe

Montage & Photographies Les Amis de la Cathédrale

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