Chapelle de saint Omer ancienne saint Jean Evangéliste

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.

Sources Emmanuel WALLET

( 3 ) Quelques doutes se sont élevés sur la désignation véritable de cette chapelle. Ils provenaient,
    1°. de ce qu'à la clef de sa voûte se voit encore un Saint Jean-Baptiste avec son agneau et sa bandrole à L'agnus Dei.
    2°. de ce que l'épitaphe ( ou ex-voto ) de Jean Delibourg, qui, d'après elle, comme d'après les archives, était mort en 147o, et avait été enterré à la chapelle de Saint Jean l'évangeliste, où il avait institué une fondation , se rencontre dans la chapelle S.
    3°. de ce que, sur la cloture en marbre de la chapelle O, se trouvent peints ces mots : S. JOANNES EVAN ".ELISTA qtjem dilicebat Jesus. Mais le premier fait, qui pourrait donner à penser que cette chapelle fut consacrée primitivement à Saint Jean-Baptiste, n'est aucunement exclusif d'une dédicace postérieure à Saint Jean l'évangéliste. Le second peut s'expliquer également par le transport de ce monument à la chapelle S, lors des travaux d'embellissement, faits en 1612 à la chapelle D. Et quant au troisième, il s'applique tout aussi bien au patron du donateur de cette fermeture qu'à la dédicace de la chapelle, si d'ailleurs celte fermeture elle-même ne provient pas d'un autre lieu. 11 résulterait d'ailleurs de ces faits, qu'il se serait trouvé deux chapelles à la fois, portant nom de Saint Jean l'évangeliste et toutes nos recherches, au contraire, nous ont convaincus qu'il n'en existait qu'une seule, et que la chapelle D était depuis longtemps dédiée à ce saint apôtre. Rien donc, en résultat, ne vient détruire ici la désignation par nous donnée à cette chapelle. Peut-être même doit-on croire que l'artiste, qui a sculpté la clef de la voûte, y aura par erreur représenté un Saint Jean-Baptiste au lieu d'un Saint Jean évangéliste c'était toujours pour lui un Saint Jean. Cette erreur, du reste, parait avoir été commise également dans l'ex-voto car d'après l'épitaphe, c'était Saint Jean l'évangeliste qui devait être l'objet de la vénération particulière de Jean Delibourg, son patron protecteur et cependant c'est un Saint Jean-Baptiste que l'on y aperçoit derrière le donateur son costume austère et son agneau ne laissent aucun doute à cet égard.
( 4 ) Cette désignation leur est venue, quant à la première, de ce qu'on y déposait habituellement le Saint Sacrement, et quant à la seconde, de ce qu'on y donnait la communion aux Fidèles.
( 5 ) Il nous apprend en outre qu'il en coûta de plus pour son transport, son placement et la décoration de l'autel, 250 florains qui furent payés tant au menuisier qu'au tailleur d'images. ( V. Hend. , t a , p. 433 ).
( 6 ) On se souvient qu'Arnould de Vuez, qui travaillait dans le genre de Lesueur, était un peintre des plus distingués et des plus laborieux de la Flandre né en 1642 dans le faubourg de Saint-Omer, appelé le Haut Pont, il est mort à Lille en 1724, dans l'aisance et Marguillier de sa paroisse. (V. Descamps [Vies des peintres Flamands, Allemands, etc. , t 3, p. 125, son voyage Pitt. ) V. Encyclop, méth. , (Beaux art , t. 2 , part. 1 , p. 113, n°. 238) ; M. Piers, [Hiog. de la ville de St. Omer), etc).
( 7 ) Cette pierre sépulcrale fut enlevéo lorsqu'on repava cette chapelle avec d'anciennes pierres gravées et inscrustées de mastics de diverses couleurs, qui se trouvaient disséminées sur le sol de l'église.
( 8 ) Il faut comprendre sous cette dénomination, non seulement les monuments votifs élevés du vivant du donataire, mais ceux aussi où l'on voit, avec l'épitaphe du défunt, sa figure accompagnée le plus souvent de ses saints patrons et agenouillée devant quelque scène de notre histoire religieuse, dont la représentation semble être l'objet de son voeu.

Son Histoire

Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"

Chapelle de Saint Jean évangéliste ( 3 ), également appelée chapelle du Saint Sacrement ou de la communion des fidèles ( 4 ), et restaurée complètement vers 1612. A cette époque on y plaça une descente de croix de Rubens, que l'on voit encore à la chapelle I, où ce tableau fut transporté en 1623, afin sans doute qu'il y fut mieux éclairé. Ce précieux ouvrage, ou platte peinture ( selon l'expression , alors encore employée pour distinguer un tableau d'un ouvrage de sculpture peint, et dont se sert ici Hendricq), fut payé, au dire de cet auteur contemporain, 250 florins ( 5 ). Plus tard , au même endroit, se trouvait un tableau d'ArnouId de Vuez ( 6 ). Quoique cette chapelle ait été totalement dévastée durant la révolution, ce tableau, comme celui deRubens, échappa fort heureusement au pillage, et a depuis été replacé dans la chapelle M. Au centre de cette chapelle D, se voyait en 1830, parmi les dalles du pavé, une pierre bleue qui semblait avoir été recouverte jadis d'une plaque de cuivre, indiquant probablement la tombe de l'évèque Blazoeus, enterré dans ce lieu en 1618 ( 7 ). Sous une fenêtre de gauche s'est aussi retrouvée, appliquée contre le mur, une pierre tumulaire avec inscription mentionnant le décès, en 1464, du chanoine Guillaume de Lonprey, et cette circonstance qu'il était donateur d'une verrière existant alors en cet endroit. Vient ensuite, à l'entrée de cette chapelle, à gauche et contre le pilier des caroles, un ex-voto ( 8 ) de pierre et d'albâtre placé en mémoire de Siiderach de Lalaing, mort en 1533, et dont la construction en forme de petit portique dans le style de la renaissance, offre à la fois de grands défauts d'architecture et une grande délicatesse d'exécution. (V. le dessin et la description, Pl. IX, fig. 2).


L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :
Chapelle de Saint Omer, PATRON PHINCIPAL DE LA VILLE. Examinez d'abord les cinq arcades du soubassement. sur la gauche, dont les tables de marbre retracent rapidement la vie des saints Protecteurs de la cité, Saint Omer, (2 tables), Saint BERTIN, Saint ERKIMBODE et Saint FOLQUIN. On peut regretter l'absence d'un texte français à côté du texte latin, car il aurait pu faire ainsi mieux connaître les saints Bienfaiteurs de la région. Observez au moins avec attention, chacun des gracieux médaillons qui ont été dessinés au-dessus des tables et qui parlent aux yeux en reproduisant les scènes historiques de la vie de ces saints évêques. (St Omer fonde le monastère d'en haut. Il baptise Adroald. Saint Bertin aborde en barque dans les marais de Sithiu. Les foules viennent au tombeau de Saint Erkemhode. Enfin Saint Floquin ramène en triomphe les reliques de Saint Omer enlevées par des ravisseurs.) La chapelle de Saint Omer, dite autrement de Saint Jean et du Saint sacrement, porte aussi le nom de chapelle des ANTIQUAIRES DE LA MORINIE, parce qu'elle doit en grande partie sa restauration aux soins de ces derniers au XIX ème siècle. Au pilier d'entrée à gauche, on voit un charmant petit bas-relief de la renaissance, admiré de tous les connaisseurs et représentant la scène biblique des trois jeunes gens, Sidrach, Misach ET Abdenago jetés dans la fournaise pour refus d'adoration de la statue de l'orgueilleux roi Nabuchodonosor. En bas à gauche, on voit un chanoine en costume de chœur avec l'aumusse sur le hras. Ce chanoine décédé en 1533 élu le doyen du Chapitre et s'appelait Sidrach de Lalaing. Le monument est l'œuvre de Georges Monnoyer, alors, selon l'expression du temps, "TAILLEUR D'IMAGES" à Lille. Au pilier d'entrée à droite, on remarque un BAS­ RELIEF de marbre blanc, encadré d'un portique en marbres de deux couleurs. Le sujet représente LA SAINTE FAMILLE. Un cartouche ovale contient les armoiries du défunt JEAN-MARIE DE MARNIX, chanoine, grand pénitencier, puis doyen du Chapitre, décédé en 1648. L'autel de la chapelle, porte en son milieu un buste d'évêque, œuvre du sculpteur audomarois Hermann Cattez, renfermant la RELIQUE INSIGNE DU (( CHEF )) DE SAINT OMER.
Sur la clef de voûte on aperçoit Saint Jean-Baptiste. Dans les cinq nouvelles verrières, les trois vitraux de face sont consacrés à la vie de Saint Omer. Les deux autres fenêtres reproduisent, à gauche, des scènes de la vie de Sainte HUMFRIDE, Saint FOLQUIN et Saint ERKEMBODE, à droite, des saints Lugle et Luglien et de saint Maxime. Le carrelage de cette chapelle, est très curieux. On a réuni ici toutes les dalles anciennes du XIII ème siècle, elles sont gravées et à représentations figurées. Cent vingt-trois dalles seulement que l'usure ou un vandalisme inintelligent n'ont heureusement pas détruites ont été ainsi consenées, l'ancienne cathédrale de Thérouanne, l'abbaye de Saint-Denis près Paris, l'ancienne cathédrale d'Arras et l'abbaye du Mont-Saint-Éloi près d'Arras , avaient des carrelages semblables. Au centre, on voit sur une grande dalle restaurée, L'ENSEVELISSEMNT DE LA SAINTE VIERGE par les douze Apôtres, la partie gauche seule est ancienne. Cette pierre fut offerte en l'honneur de Notre Dame par les confréres de LA GHILDE COMMERCIALE AUDOMAROISE. On distingue également des dalles données par des familles, puis les SIGNES DU ZODIAQUE, la balance, le scorpion, le sagittaire et la Vierge. Dans la série des arts libéraux, la musique, l'astronomie et l'arithmétique. Enfln d'autres dalles n'appartenant à aucun système de décoration et laissées à l'imagination de l'artiste ou du donnateur. Telles, les deux dalles avec des éléphants portant sur le dos une tour d'où émergent des guerriers, etc... çà et là dans l'ancien carrelage de l'église on rencontre de petites dalles de pierre de Marquise portant une date du XVII ème et du XVIII ème siècles et ayant probablement servi comme pierres funéraires. Sur le côté à gauche et sur le sol, on a déposé une PETITE CLOCHE provenant de l'ancienne chapelle de Notre-Dame des Miracles établie sur la Grand'Place. Cette cloche est timbrée aux armes du Chapitre et son inscription, en minuscule de la Renaissance, indique qu'elle eùt pour parrain, en 1592, le chanoine DU BRŒUCQ. Auprès d'elle une CLOCHETTE de 1618 et portant ces mots : AVE MARIA, GRATIA PLENA. En face, sur le mur du grand chœur, on peut lire une inscription à la gloire du Souverain PONTIFE Pie IX à qui la postérité a réservé les noms de "Grand et de Bien-aimé" et qui occupa le siège pontifical de 1846 à 1878. C'est Pie IX, qui a béni à Rome, en 1870, les deux couronnes destinées à l'antique statue de Notre-Dame des Miracles et à l'Enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux. De l'autre côté, à gauche, les deux arcades du sou­bassement sont occupées par deux plaques de marbre, rappelant la mémoire des 32e et 34e Abbés de Saint Bertin, WALTÈRE 1er ET ODBERT, de la comtesse ATHALA, fille de Beaudoin V, comte de Flandre, et de GUILLAUME, fils de Robert II de Flandre. Ces personnages étaient inhumés dans l'église de l'abbaye de Saint-Bertin, et leurs cendres furent transportées ici en 1857 par les soins de la Société des Antiquaires de la Morinie. Admirez dans le médaillon qui est au-dessus, les RUINES GRANDIOSES de l'abbaye de Saint-Bertin telles qu'elles étaient en 1814 ainsi que la peinture du TYMPAN qui existe encore à demi effacée sur le portail actuel de la splendide tour Bertinienne au XX ème siècle, ayec la devise "Souviens-toi, qu'il faut être chaste pour franchir le seuil du temple très-saint de Saint­ Bertin".






Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste


Cathédrale de Saint-Omer|chapelles


Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Saint Jean Evangéliste

Descriptions des photographies ci-dessous apportées par les Amis de la Cathédrale


- Sur l’autel, reliquaire de la tête de saint Omer de 1803. Le reste des ossements ont été profanés et perdus à la Révolution, ainsi que le reliquaire qui les contenait. Ce buste en bois doré est l’œuvre d’un sculpteur audomarois de la première moitié du XIX ème, Hermann Cattez (qui a aussi réalisé l’abat-voix de la chaire). Le précédent reliquaire était en argent du XV ème, œuvre de Nicolas de Bye. Ce buste était autrefois conservé dans une niche à l’endroit du bas-relief du chanoine Duriez. .
- Les trois verrières centrales racontent sa vie et les autres, celles d’autres saints locaux : Humfride (35° abbé), Folquin (évêque de Thérouanne), Erkembode à gauche , Maxime, Lugle et Luglien à droite… On voit, de bas en haut, la construction de la cathédrale, la mort du saint et sa montée au ciel où il est accueilli dans le sein d’Abraham. Les vitraux ont été dessinés et exécutés par MM Stheinel et Le Prevost.
- Dalles gravées du XIII ème : au centre : ensevelissement de la Vierge par les 12 apôtres, signes du Zodiaque (Balance, Scorpion, Sagittaire et Vierge), métiers, (musique, astronomie, arithmétique) ... et même des éléphants portant tours et guerriers. Le sculpteur n’avait jamais vu d’éléphant et lui a fait des pattes de chevaux. 123 dalles du XIII ont pu être conservées. Ensevelissement de la Vierge : seule la partie de gauche est ancienne. La partie de droite a été faite avec de nouvelles dalles au XIX. Armes de la famille Woisselin avec des massacres de cerf, de la famille Sainte-Aldegonde avec une lance. Ces pavements = éléments décoratifs comme les chapiteaux dans d’autres églises.
- Sur la clef de voûte, saint Jean-Baptiste.
- Dans les 5 arcades du soubassement à gauche, tables de marbre qui représentent la vie de saint Omer (2 tables), saint Bertin, saint Erkembode et saint Folquin. Au- dessus des tables, des médaillons : saint Omer fonde le monastère d’en haut / Il baptise Adroald / saint Bertin aborde en barque / Les foules viennent sur le tombeau de saint Erkembode / saint Folquin ramène en triomphe les reliques de saint Omer.
- Un tableau de La Flagellation de Nicolas Delobel, fin XVII, dans le style d’Arnould de Vuez.

Cathédrale de Saint-Omer  -  Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste
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Chapelle de saint Omer

Chapelle de saint Omer ancienne saint Jean Evangéliste



Christ debout flagellé par deux hommes

Tableau du Christ flagellé avec des cordes par deux hommes, un troisième qui semble être de type Africain est agenouillé à la gauche du Christ ses vétements sont rouge et blanc.
Ce tableau du XVIII ème siècle est attribué à Nicolas De Lobel.
La Flagellation du Christ, tableau et son cadre. Huile sur toile bois mouluré peint en noir et rehaussé de dorure. XVIII ème siècle. Hauteur : 1,80 m environ. Longueur : 1,00 m environ.

Chapelle de saint Omer



Buste reliquaire de saint Omer

Au milieu du XIV ème siècle, Guillaume Fillâtre, abbé de Saint-Bertin, faisait exécuter pour l'embellissement de l'église de son monastère, un magnifique reliquaire en vermeil enrichi de quantité de pierres précieuses pour contenir le chef de son saint patron.
Le chapitre de la collégiale de Saint-Omer, toujours en compétition avec l'abbaye, décida à son tour la confection d'un reliquaire spécial d'une grande magnificence pour contenir le chef du saint patron de son église. Pour l'exécution de ce projet, le chapitre, par délibération du 23 mars 1462, délégua le prévôt et deux chanoines pour mener à bien ce projet. La première démarche des députés fut de se rendre à Thérouanne, et là, parmi les reliquaires que possédait la cathédrale, ils en virent un dont la forme parut leur convenir, c'était celui du chef de saint Maxime qui était formé du buste du saint supporté par des anges. Un patron en bois de cette châsse existait à ce quil semble, car le compte ne fait nullement mention de dépense faite pour sa confection. Ce patron fut envoyé au chapitre de Saint-Omer et après examen adopté en y apportant quelques modifications . Puis un marché fut conclu avec un orfèvre de Thérouanne pour la confection de la nouvelle châsse, et le chapitre se mit en quête de rassembler les pierres et les perles destinées l'enrichir encore. Un certain nombre lui provint de dons, les autres furent achetées.
Bien des années plus tard, ce buste-reliquaire fut volé pendant la Révolution en 1790, et il fut décidé de le remplacer, comme les reliques avaient été achetées par un horloger nommé Rolland, celui-ci les offrit à la cathédrale et un nouveau reliquaire fut alors exécuté par Hermann Cattez, sculpteur à Saint-Omer. Ce buste-reliquaire exécuté en 1803, visible de nos jours est en bois doré et polychromé. Hauteur : 0,81 m. Largeur : 0,50 m.

reliquaire chef de saint Omer
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Saint Jean Evangéliste


Descriptions des vitraux ci-dessous

Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885).

- Sources d'archives
Inventaire du patrimoine mobilier de la ville de Saint-Omer 2010 (co-financement Etat, Ville de Saint-Omer, département du Pas-de-Calais ; soutien technique : Uégion Nord-Pas-de-Calais, Direction régionale des affaires culturelles, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine) réalisé par la société Decrock en 2010.
- Auteur de l'oeuvre
Lusson Antoine et Steinheil en 1875.
- Descriptions.
Baie ogivale, trois panneaux historiés dans un quadrilobe complexe. Bordure végétale, fond avec ornement à forme géométrique. Hauteur 4.00 ml largeur 0.80 ml. Verre transparent (coloré) : peint, grisaille sur verre.

Verrière hagiographique (baie 14) 4.00 ml x 0.80 ml : Scène de la vie de saint Hunfrid ; Saint Folquin ; Saint Erkembode. Baie ogivale, trois panneaux historiés dans un quadrilobe complexe. Saint Folquin, saint Erkembode, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique. Saint Hunfrid de Prüm (mort 871), ou saint Humphrey en anglais, était a moine bénédictin à l'abbaye de Prüm (Allemagne), lors des invasions normandes. Il devient évêque de Thérouanne en 856, et abbé de Saint-Bertin.Sant Folquin, consacré évêque de Thérouanne en 817, mort en 855 à Esquelbecq (Nord).Bordure végétale, fond avec ornement à forme géométrique. Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885). Hauteur : 4,00 m environ. Largeur : 0,80 m environ.

Verrière hagiographique (baie 18) 4.00 ml x 0.80 ml : Saint Momelin et saint Omer ; Episodes de la vie de saint Maxime. Saint Maxime, saint Omer, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique. Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885). Hauteur : 4,00 m environ. Largeur : 0,80 m environ. 4ème quart 19 ème siècle.

Verrière hagiographique (baie 12) 4.00 ml x 0.80 ml : Saint Omer bénissant et prêchant ; Baptême d'Adroald. Baie ogivale, trois panneaux historiés dans un quadrilobe complexe. Verre transparent (coloré) : peint, grisaille sur verre. Le nom de saint Omer figure dans les panneaux 2 et 3.Armoiries de la ville de Saint-Omer dans le premier panneau non figuratif. Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885). Hauteur : 4,00 m environ. Largeur : 0,80 m environ.

Verrière hagiographique (baie 16) 4.00 ml x 0.80 ml : Vie de saint Omer. Verre transparent (coloré) : peint, grisaille sur verre. Baie ogivale, trois panneaux historiés dans un quadrilobe. Saint Omer, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique. Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885). Hauteur : 4,00 m environ. Largeur : 0,80 m environ.

Verrière (verrière hagiographique) 4.00 ml x 0.80 ml : Vie de saint Omer. Verre transparent (coloré) : peint, grisaille sur verre. Baie ogivale, trois panneaux historiés dans un quadrilobe complexe. Saint Omer, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique. Bordure végétale, fond avec ornement à forme géométrique. Précisions sur l'inscription : Transcription : FRANCISCUS DURIEZ / CANONICUS MAIOR / DECANUS AUDOMARENSIS 1875. Description historique François Duriez, chanoine de l'église Notre-Dame. Cinq vitraux à une forme représentant des scènes des vies de saint Humfride, saint Folquin, saint Erkembode, saint Maxime, saint Lugle, saint Luglien et saint Omer. 1872-1875 ; ateliers A. Lusson (Paris) ; exécutés d'après des dessins de Louis-Charles-Auguste Steinheil (1814-1885). Hauteur : 4,00 m environ. Largeur : 0,80 m environ.

Ministère de la culture : la plateforme ouverte du patrimoine
Description de la Verrière hagiographique (baie 16) : Vie de saint Omer ; cliquez ICI
Description de la Verrière hagiographique (baie 18) : Saint Momelin et saint Omer ; Episodes de la vie de saint Maxime ; cliquez ICI
Description de la Verrière (verrière hagiographique) : Vie de saint Omer ; cliquez ICI
Description de la Verrière hagiographique (baie 14) : Scène de la vie de saint Hunfrid ; Saint Folquin ; Saint Erkembode ; cliquez ICI
Description de la Verrière hagiographique (baie 12) : Saint Omer bénissant et prêchant ; Baptême d'Adroald ; cliquez ICI

vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste
vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste
vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste
vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste
vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste
vitraux de la chapelle saint Jean évangéliste

Chapelle saint Omer ancienne saint Jean Evangéliste ❎ Baies 14 12 18


Photos des vitraux redressées par Michel Caillon, qu'il offre aux "amis de la Cathédrale" pour alimenter le site web "cathedrale-saint-omer.com".
Description de la Verrière hagiographique (baie 14) : Scène de la vie de saint Hunfrid ; Saint Folquin ; Saint Erkembode ; cliquez ICI
Description de la Verrière hagiographique (baie 12) : Saint Omer bénissant et prêchant ; Baptême d'Adroald ; cliquez ICI
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Scène de la vie de saint Hunfrid ; Saint Folquin ; Saint Erkembode
Saint Omer bénissant et prêchant ; Baptême d'Adroald
Saint Momelin et saint Omer ; Episodes de la vie de saint Maxime

Chapelle saint Omer ancienne saint Jean Evangéliste ❎ Baies 16 00


Photos des vitraux redressées par Michel Caillon, qu'il offre aux "amis de la Cathédrale" pour alimenter le site web "cathedrale-saint-omer.com".
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Vie de saint Omer
Vie de saint Omer
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle de Saint Omer ancienne Saint Jean Evangéliste- clé de voutes

Photographe

Montage & Photographies Les Amis de la Cathédrale

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