Astrolabe
Vous pouvez facilement repérer cette Horloge Astrolabe sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.
Conservateur de l'Astrolabe
Monsieur Bernard DELRUE est actuellement en charge de la conservation de la cloche, du Jacqemart et de l’horloge de la Cathédrale de Saint-Omer.
Sortie du livre sur l'Astrolabe en 2025
Monsieur Bernard DELRUE communique :
Voilà bientôt quatre ans que l’animatrice du comité du Haut Pays du Montreuillois m’a convaincu de relever ce défi.
Cette idée me trottait bien dans ma tête mais vu l’ampleur du travail j’y avais toujours renoncé.
Et « covid » aidant j’ai dit « oui » en comptant sur elle pour mener à bien ce projet. Malheureusement elle a dû le quitter et nous laisser seuls pour relever
ce défi. Des professionnels dans leur domaines ,les Antiquaires de la Morinie, le personnel de la Bapso ont aussi contribué bénévolement à ce livre collectif.
Le relecture est aujourd’hui possible grâce au professionnalisme de Valérie Courquin. Elle va bientôt pouvoir commencer. Nous nous devons de remercier très sincèrement toutes celles et tous ceux qui ont fait de ce défi une réalité tangible. Relever ce défi nous a emmenés aux archives du Vatican, en Italie, en
Angleterre, en Belgique, en Hollande, Aux USA , dans les archives nationales du patrimoine et dans celles du ministère de la défense. Sans oublier de très
nombreuses heures passées sur Internet. Son écriture initiale est quasi terminée. Il subsiste quelques points de blocage :
- La vie de Pierre Enguerran dont personne ne trouve trace dans les archives religieuses, donc sa généalogie demeure un mystère,
- La mise au net d’un dessin du bâti de l’horloge,
- Si la dernière personne à avoir remonté l’horloge manuellement est aujourd’hui bien connue ( M Dufour Edouard ), nos recherches nous ont aussi conduites à M. Dufour Henri. Existe-il un lien de parenté entre ces deux personnes ?
- Si le poids de 47.2 kg qui servait au mécanisme des sonneries n’est pas du tout une couleuvrine comme dit jusqu’à ce jour nous n’arrivons pas à trouver ce que c’est. Le musée des armées poursuit ses recherches . Le centre d’Azincourt pense que c’est un pétard du 17 ème siècle et bien d’autres entités militaires ont renoncé à cette recherche n’ayant rien trouvé .
Comme nous nous étions engagés si des informations que nous avons pu collectées peuvent en compléter d’autres nous les échangeons. Et in fine nous ferons un échange intégral de tous les documents qui nous aurons servi à mener au point ce projet. Ce sera notre manière de remercier toutes les personnes qui nous ont aidé. Exemple : La VDN du 12 février 1993 indique que c’est M. Dufour qui est la dernière personne à avoir remonté chaque jour l’horloge manuellement. Grace aux Antiquaires de la Morinie ( Madame Pasquier ) et aux généalogistes nous trouvons qu’il se prénommait « Edouard » qu’il était né à Brias en 1900 et qu’il est mort en 1962 à Saint-Omer. Il habitait 20 rue du lycée ou il avait un commerce de brosses. Grâce à Pierre Marie Deletombe nous entrons en contact avec sa petite fille qui se souvient bien de son grand-père remontant l’horloge et qui va rechercher si elle possède encore d’autres informations. Pour le moment nous attendons. Mais si nos recherches en lignes sur des sites spécialisés ont confirmé nos informations elle nous font découvrir qu’un autre « Dufour » prénommé Henri avait lui aussi des attaches avec nôtre Cathédrale. Nous en trouvons des traces incomplètes au niveau des archives du ministère de la Défense sous seulement « Dufour » et Au Ministère de la culture médiathèque du patrimoine sous « Dufour Henri 1874 XXX » mais là son travail est partiellement attribué à la « Cathédrale d’Amiens » voir cathédrale de Saint Omer ( ?) .
Nous avons pu informer les archives du ministère de la défense sur l’identité plus complète de M. Dufour « Henri 1874, xxx, » et au ministère de la Culture médiathèque du patrimoine attribuer son travail à la Cathédrale de Saint-Omer quand il s’agissait bien d’elle .Et au passage nous avons retrouvé une photo, plus que centenaire de trois haut reliefs exposés ensemble dans une même chapelle collatérale . Dans ma jeunesse ils étaient toujours à cette même place.
Nous continuerons à dérouler ce fil comme nous l’avons fait sur bien d’autres sujets. En fait la recherche se poursuit alors que nous pensions, il y quelques années, quelle serait contenue dans le temps. Pour sa part mon père avait trouvé au ministère de la défense des documents sur l’horloge qui lui étaient inconnus. Pourtant ils étaient archivés à la Bapso. Pour ma part je reste convaincu que dans les greniers audomarois il y a bien des choses sur nôtre Cathédrale qui dorment sans même que leurs propriétaires ne le sachent. De la même façon nous avons pu rentrer en contact avec la petite Fille de M. Boitel qui avait rédigé un mémoire sur notre horloge en 1910 archivé lui aussi à la Bapso.