Déambulatoire :

Tableaux, Bas et Hauts reliefs de la travée 04

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.


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Son Histoire

A la quatrième travée du chœur voici un tableau figurant Jésus Christ mort et étendu sur un linceul. C'est une peinture sur toile, d'Évrard, artiste audomarois tenu en grande estime par Rubens lui-même. Ce tableau représentant le Christ mort, pleuré par un ange, est dû à un audomarois Everard, ami de Rubens, peintre audomarois du XVII ème. On voit le mouvement du cadavre, le sang. Anatomie non modelée. Le clou suggère le martyr. Travail en légèreté. Délicatesse de l’ange. Le curé de Sainte-Aldegonde, l’historien Deneufville, raconte que Rubens « s’étonna de ce que les chanoines de Saint-Omer voulaient avoir de son travail puisqu’alors ils avaient un peintre nommé Everard dans leur ville, dont il avouait que le pinceau et le dessin n’étaient pas moins à estimer que le sien ».
En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois. Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885.



Cathédrale de Saint-Omer|Déambulatoire travée 04


Déambulatoire travée 04

Elévation côté Choeur

Sur le mur de clôture du Choeur voici un tableau figurant Jésus Christ mort et étendu sur un linceul. C'est une peinture sur toile, d'Évrard, artiste audomarois tenu en grande estime par Rubens lui-même. En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois. Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885.

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04

Dalles du X ème siècle de la travée 04

Nativité d'inspiration syrienne
Voilà ce que nous précise le diocèse d'Arras concernant cette pierre gravée ( https://arras.catholique.fr/page-11536-nativite-saint-omer.html ).
Marie vient de mettre son Fils au monde, elle est allongée sur son lit, dolente. Joseph est appuyé sur son bâton et semble rêveur. Jésus est inerte, emmailloté comme une momie, il est posé sur un lit dur, il ne s'y love pas. Un ange ouvre le rideau au-dessus de l'Enfant. Une étoile de l'Ordre des Templiers illumine la scène.
Détails et interprétations Marie, auréolée, couchée, de sa main droite, offre son fils. Symbolisme de la main droite ouverte qui correspond à l'action tandis que la gauche est réservée au non-agir. A la main gauche est liée la justice ; la main droite est offrande, pardon, miséricorde. Marie donne son Fils. La main fermée, est signe de secret, la main ouverte, paume tournée vers le ciel, est signe d'apaisement. C'est aussi partie inférieure du bas-relief partie inférieure du bas-relief le chiffre 5, (epsilon en grec) le centre, le pentagone, la perfection intégrée mais aussi la création inachevée. Le creux de cette main est le berceau divin. Etre saisi par cette main, c'est être conduit, c'est recevoir la manifestation de l'Esprit de Dieu.
* Symbolisme du lit : la régénérescence, c'est le lieu de la naissance et de la mort. C'est le centre du mystère de toute vie. Le lit de l'Enfant est identique à celui de sa mère. Marie est la Voie qui conduit par son Fils au monde de l'éternité. La seule différence se trouve dans le nombre des arcades. Treize pour la couche de Marie, sept pour celle de l'Enfant. 13 est le chiffre qui correspond à l'évolution vers la mort, non en tant que fin, mais comme un recommencement après achèvement d'un cycle. C'est le début d'un temps nouveau. Image du passage entre le monde de l'attente du messie et le monde de sa révélation.
* Symbolisme des cheveux : Marie porte les cheveux courts. De tous temps, les cheveux ont été censés concentrer spirituellement les vertus de l'être auxquels ils appartiennent. De là le culte des reliques: une mèche de cheveux. Ils représentent le plus souvent la puissance, la force. Le mythe biblique de Samson en est la plus belle expression. La coupe des cheveux correspond à un sacrifice, à une renonciation. C'est une forme de, une soumission Le même symbolisme s'attache à la tonsure. Obéissance délibérée de Marie entre les mains de Dieu. Fiat en accord parfait avec l'inscription d'en haut : Natus sic jacuit uiliue.
* L'Enfant n'est pas couché dans une crèche. Il est posé sur un lit à sept arcades. 7 est symbole du dynamisme. Chiffre de la création, 7 traduit aussi une anxiété, c'est le passage du connu à l'inconnu. Ce lit n'est pas douillet, c'est l'Autel du Sacrifice. Le voile de la nuit se déchire sur ce nouveau-né qui s'offre comme victime. Le rideau s'ouvre sur l'étoile des Templiers, les chevaliers de la foi. A l'arrière-plan, faut-il voir le bœuf et l'âne ou une chèvre, image de la mortification et un cerf, assoiffé d'eau vive ?
* Un Seul Ange, nimbé, pour la nouvelle : Gloria in excelsis Deo ! Un, c'est le Centre Mystique, c'est la Plénitude.
* Le Symbolisme du Monde, avec ses trois niveaux - terre, ciel et univers - est ici traduit parfaitement. Il correspond à nos trois niveaux d'existence. La superposition des trois étages suit un superbe mouvement ascensionnel: de Marie, par sa main, l'homme est conduit vers l'Enfant qui ouvre sur l'Univers. Joseph, assis, barbu, semble entre les Mondes.
C'est un thème d'origine syrienne que l'on retrouve dans les manuscrits et à Chartres.

Déambulatoire travée 04

Elévation côté Choeur, dalles du X ème siècle.

Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885. En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois.
Entre 2 pierres votives de pèlerins. Sous des arcades en plein cintre, deux ex-voto offerts par deux époux : un au revoir du pèlerin (il a un beau bâton et une croix de pèlerinage) à son épouse Agnès (on lit « Agnes uxor ») aux prises avec les mauvaises langues (Abbé Bello) ou le démon de la tentation lui lèche les doigts (Mme Lancelin). A droite : le pèlerin revient, son bâton est usé. Ce ne sont pas des coquilles Saint-Jacques, mais des bourses d’argent. On en donnait au départ et à l’arrivée.
On a levé une dalle qui représente une Nativité du XIII ème. Une des plus anciennes de France. Gravée dans la pierre de Marquise par un artiste venu d’Italie, inspiré par les vieilles traditions sur les sarcophages du IV ème et les enluminures du Haut Moyen Âge. Elle faisait partie du dallage et a été bougée quand on a construit la cathédrale à la place de l’église romane. Cette représentation de la Vierge couchée est classique en Orient vers le VII ème et VIII ème, c’est pour cela qu’on appelle cette nativité « syrienne ». Etoile des templiers à 8 pointes : Geoffroy de Saint-Omer fonda dès 1104 la milice des pauvres chevaliers du Christ qui deviendra plus tard l’Ordre des Templiers. (Trois frères : Guillaume II, Hugues et Geoffroy de Saint-Omer aidèrent Godefroy de Bouillon à s’emparer de Jérusalem en 1099). Voile qui s’écarte = Dieu qui se révèle, un Dieu d’amour. Vierge allongée qui vient d’accoucher, sur un lit d’accouchée (voir reproduction de la Chartreuse de Douai). Son ventre est distendu. On peut y voir le bœuf et l’âne comme dans la tradition, ou une chèvre (mortification) et un cerf (assoiffé d’eau vive). Ces animaux ont le museau près de l’enfant. Jésus a pris notre humanité (Abbé Bello). 3 niveaux : Marie, la terre, l’enfant et Dieu, le ciel. En haut on lit : « Natus sic iacvit deo et in Disce crucis aui st in On remarque de nombreuses similitudes avec le vitrail de la chapelle absidiale qui représente la Nativité. On a la même représentation sur les vitraux de Chartres.

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04



Elévation côté Choeur Christ adoré par un ange

Tableau : Christ mort adoré par un ange. Toile (support) : peinture à l'huile, bois : taillé, peint, doré. Cadre en bois peint en noir avec liserés dorés. Auteur de l'œuvre Evrard (peintre Audomarois) XVII ème siècle.
Ce tableau représentant le Christ mort, pleuré par un ange, est dû à un audomarois Everard, ami de Rubens, peintre audomarois du XVII ème. On voit le mouvement du cadavre, le sang. Anatomie non modelée. Le clou suggère le martyr. Travail en légèreté. Délicatesse de l’ange. Le curé de Sainte-Aldegonde, l’historien Deneufville, raconte que Rubens « s’étonna de ce que les chanoines de Saint-Omer voulaient avoir de son travail puisqu’alors ils avaient un peintre nommé Everard dans leur ville, dont il avouait que le pinceau et le dessin n’étaient pas moins à estimer que le sien ».