Nef :

Tableaux, Bas et Hauts reliefs de la travée 01

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.


Dalle gravée de Michel Ficefat

Dans le Tome V de l'ouvrage intitulé "Epigraphie du Pas de Calais publié en 1892 par la comission départementale des Monuments Historiques" nous apprenons ceci au sujet de Michel Ficefate dont la dalle funéraire est incrustée dans le mur pignon de la Nef travée latérale sud ( voir le détail plus bas ).
[ Michel Ficefate , vicaire et organiste , avait donné ( 1418 ) diverses rentes pour chanter en musicque à la quinzaine la messe de primes par le maitre des chorals , puis un de profundis après matines . Du reste , de son vivant , il avait déjà payé des droits spéciaux à l'église pour la faveur qu'il avait obtenue de pouvoir y faire enterrer sa mère et sa soeur , dans une sépulture que devait primitivement recouvrir la dalle que nous examinons. C'est ce que nous fait connaitre la mention suivante extraite des comptes de fabrique pour l'année 1407-1408 : " Rechupt de sire Michiel Ficefate pour l'enterrement de se seur dedens l'église de chiens et pour le drap d'or qui fu mis sur le corps , XL S " . La mention analogue pour les funérailles de la mère n'a pas été retrouvée , le compte de 1386-1387 n'existant plus . En ordonnant l'exécution de la fondation , le Chapitre avait décidé que des méreaux particuliers seraient fabriqués pour en assurer l'accomplissement : " Au petit boursier , pour avoir rachaté les méreaulx ordoné pour le de profundis de sire Michiel Fichefate, vi lb. x s. par. " ( Comples de 1441 ).]


Dalle gravée de Simon Bocheux

Dans le Tome V de l'ouvrage intitulé "Epigraphie du Pas de Calais publié en 1892 par la comission départementale des Monuments Historiques" nous apprenons ceci au sujet de Simon Bocheux dont la dalle funéraire est incrustée dans la façade de la Nef travée latérale sud ( voir le détail plus bas ).
Nous savons par De Neufville que , chanoine de la 17 ème prébende , Symon Bocheux fut doyen en 1423. Il fut délégué par le Chapitre au concile de Bâle en 1433 , mourut le 22 septembre 1462 , et fut inhumé en la chapelle de la Trinité , où il avait fondé une chapellenie de la Visitation de la Sainte Vierge , au revenu annuel de 11 sous 6 deniers , à charge de deux messes par semaine . La Collégiale lui doit aussi l'établissement de la fête de la Visitation . Il fonda celle-ci double majeure , comme les autres fêtes de Notre-Dame , institua une procession et un Salve , et donna dans ce but une somme de 7 livres parisis .




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Son Histoire

Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"
Commentaires à venir


L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :
Sur le côté et encastrée dans la muraille, on voit une merveilleuse pierre tombale sur laquelle est gravée un riche portique gothique. Elle porte des incrustations de marbre blanc, de cuivre et d'une pierre jaunâtre relevée de vermillon. Aux quatre angles se trouvent les symboles des Évangélistes dans les quatre fouilles. Une inscription avec les armes du défunt rappelle le nom du chanoine Simon Bocheux, doyen du Chapitre de Saint-Omer en 1423 et rappelé à Dieu en 1462. Enfin, encastrée dans le mur du fond de la nef, une grande pierre bleue apparaît aux regards contenant trois personnages, abrités par de riches arcades à engrélures, couronnées de gables aigus à rosaces, de clochetons et de contreforts dont l'ensemble forme une gracieuse architecture. Le personnage du milieu est le chapelain Michel Ficefate, décédé en 1415, et qui obtint la permission d'enterrer dans sa propre tombe sa mère et sa sœur, figurées à droite et à gauche et décédées avant lui, en 1391 et 1407. Au pied de cette dalle et dans le pavé, une dernière pierre tombale dont l'inscription est fruste représente deux prêtres dont la tête et les mains sont de marbre blanc. Le tableau, LA DESCENTE DE CROIX, que vous avez devant vous est attribué au grand peintre Rubens lui­ même, ou au moins à l'un de ses meilleurs élèves. Il fut Commandé en 1612 par le Chapitre de Saint-Omer à Rubens et payé 250 florins. Installé à son arrivée dans la chapelle actuelle de Saint Omer dans le pourtour du chœur, il a été successivement placé en 1623 dans la chapelle de Saint Léonard, au XIX ème siècle dans celle de Saint Erkembode et enfin à cet endroit.
Sur le mur d'enceinte Sud un haut relief qui faisait partie d'un monument en contenant 3, et dessous, 2 portions de dallage provenant de l'église Romane.

Ce Haut-relief qui faisait autrefois partie d'un monument qui en comportait 3 (3 hauts-reliefs : Vierge à l'Enfant, la Trinité, la Flagellation avec les donateurs et leurs saints patrons).
Référence Mérimée de l'édifice PA00108403



Cathédrale de Saint-Omer|Nef travée 01


Nef travée 01

Elévation mur du fond travée sud de la Nef

Encastrée dans le mur du fond de la nef, une grande pierre bleue de 2.85 ml x 1.74 ml est magnifiquement gravée. Cette gravure représente trois personnages, abrités par de riches arcades à engrélures, couronnées de gables aigus à rosaces, de clochetons et de contreforts dont l'ensemble forme une gracieuse architecture. Le personnage du milieu est le chapelain Michel Ficefate, décédé en 1415, et qui obtint la permission d'enterrer dans sa propre tombe sa mère et sa sœur, figurées à droite et à gauche et décédées avant lui, en 1391 et 1407.

Trois personnages sont abrités sous des arcades flamboyantes, à engrelûres couronnées de gables aigus à rosaces, de clochetons et de contreforts. Au milieu figure le prêtre revêtu de ses ornemnets sacerdotaux, les mains jointes, un calice sur la poitrine. A sa droite, représentation d'une femme âgée, portant un long vêtement, les mains jointes, un voile sur la tête. A gauche, une femme, plus jeune que la précédente, les mains jointes, portant également un voile. Une inscription est gravée autour de la pierre, interrompue aux angles et au centre des côtés par des quatrefeuilles portant les symboles des Evangélistes ou des lettres entrelacées.

Voilà le détail d'inscription en minuscule Gothique :
"CHI X SIRE GISENT · ENSEVELIS X - X DE • SOUS CESTE TOMBE X MICHIEL · FICEFATE • PRE . CAPELAIN • DE • LE CAPELLE · SAINT • LOY X EN • LEGLISE · DE . CHIENS X QUI TRESPASSA EN • LAN X DE • GRACE MIL · CCCC ·• XV • LE • XXX ・ JOUR ・ DU • MOIS X PRIIES • POUR LEUR • ARMES X"
Cette inscription est complétée par les suivantes spéciales à chacun des trois personnages et gravées sur l'arcade qui les abrite.
Au milieu , un prêtre revêtu de ses ornements sacerdotaux , les mains jointes , un calice sur la poitrine : "FILG" "ECCE • NUC • IN • PULVERE• DORMIO X"
A sa droite , représentation d'une femme âgée , portant un long vêtement, les mains jointes , un voile sur la tête : "MEIRE" "Z• MARGRIE •TRESPASSA• L'AN •M• CCC • IIII• Ꮓ •XI"
A sa gauche , une femme , plus jeune que la précédente , les mains jointes :"SEUR" "Z • CATELIN • TRESPASSA • LAN • M • CCCC • Z • VII "


Note : sur ces inscriptions le Z signifiait la conjonction 'et'.

Nef travée 01
Nef travée 01

Nef travée 01

Nef travée 01

Tableau descente de la croix de Rubens travée 01

Le tableau, LA DESCENTE DE CROIX, que vous avez devant vous est attribué au grand peintre Rubens lui­ même, ou au moins à l'un de ses meilleurs élèves. Toile (support) : peinture à l'huile, bois : taillé, doré. Il fut Commandé en 1612 par le Chapitre de Saint-Omer à Rubens et payé 250 florins. Installé à son arrivée dans la chapelle actuelle de Saint-Omer dans le pourtour du chœur, il a été successivement placé en 1623 dans la chapelle de Saint Léonard, au XIX ème siècle dans celle de Saint Erkembode et enfin à cet endroit.
Exécuté vers 1612, commandé par le chapitre de Saint-Omer comme tableau d'autel. Le cadre date du 19 ème siècle (du même type que celui encadrant le Saint Georges victorieux par Ziegler, au bras sud du transept). Le tableau se trouvait primitivement dans la première chapelle absidiale, puis en 1623 dans la chapelle saint Léonard, qui reçu à cette époque un nouveau décor. Il est sauvé lors de la Révolution par l'administration municipale et fut rendu en 1803 à l'église. Restauration du cadre par Dupage à Gommegnies (59) en 1980. Ce cadre date du 19 ème siècle.Jacques Foucart propose une datatation autour du début des années 1620 (voir références documentaires).Dernier recencement : 14 décembre 1979.
Référence Mérimée de l'édifice PA00108403

Nef travée 01

Elévation Nef mur sud travée 01.

Sur la façade sud et encastrée dans le mur, nous découvrons une merveilleuse pierre bleue de Tournai du XV ème siècle ( 2.93 ml x 1.45 ml ) sur laquelle est gravée un riche portique gothique. Elle porte des incrustations de marbre blanc, de cuivre et d'une pierre jaunâtre relevée de vermillon. Deux écussons aux armes du défunt : d'azur au croissant d'argent accompagné en chef d'une étoile d'or. Pierre de Tournai incrustée de marbre blanc et de cuivre. Orfrois de couleur rouge. La tête, les mains et le bandeau extérieur comportant l'inscription sont en marbre blanc. Le calice est en cuivre.
Aux quatre angles se trouvent les symboles des Évangélistes dans les quatre fouilles. Le personnage se tient, mains jointes, sous un dais architectural de style flamboyant. Aux angles de la dalle se voient les symboles des Evangélistes dans des quatrefeuilles. Une inscription avec les armes du défunt rappelle le nom du chanoine Simon Bocheux, doyen du Chapitre de Saint-Omer en 1423 et rappelé à Dieu en 1462.

L'inscription est celle-ci : " + HIC JACET VENERABILIS VIR SYMON BOCHEUX MAGISTER INARTIBUS LICENCIATUS INDECRETIS ORIUNDUS DE FACTUS -- BAVACO [ IN HANONIA HUJUS ECCLESIE DECANUS ET CANONICUS -- ECCLESIARUM TORNACEN ET MORINEN CANONICUS QUI OBIIT ANNO DOMINI MILLESIMO QUADRINGENTESIMO LXII° DIE XXIIª [ MENSIS SEPTEMBRIS ORATE DEUM PRO EO " .
Nous savons par De Neufville que , chanoine de la 17 ème prébende , Symon Bocheux fut doyen en 1423. Il fut délégué par le Chapitre au concile de Bâle en 1433, mourut le 22 septembre 1462, et fut inhumé en la chapelle de la Trinité, où il avait fondé une chapellenie de la Visitation de la Sainte Vierge, au revenu annuel de 11 sous 6 deniers, à charge de deux messes par semaine. La Collégiale lui doit aussi l'établissement de la fête de la Visitation. Il fonda celle-ci double majeure, comme les autres fêtes de Notre-Dame, institua une procession et un Salve, et donna dans ce but une somme de 7 livres parisis .



Nef travée 01 simon bocheux
Nef travée 01 simon bocheux

Nef travée 01



Nef travée 01

Elévation mur d'enceinte sud

Sur le mur d'enceinte côté sud un Haut-relief qui faisait autrefois partie d'un monument qui en comportait 3 (3 hauts-reliefs : Vierge à l'Enfant, la Trinité, la Flagellation avec les donateurs et leurs saints patrons). Les deux autres parties de l'oeuvre sont réparties sur les murs d'enceinte de la Cathédrale.

Ici la Trinité pierre peinte, XVI ème siècle. Référence Mérimée de l'édifice PA00108403
Sous cette oeuvre deux portions de dallages provenant de l'église Romane à droite 'enfantement d'Isis' et à gauche un motif complet de dallage.