Tableaux Hauts et Bas-reliefs Transept Nord Est

Vous pouvez facilement repérer cette zone sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.


Au fond à droite du portail Nord le médaillon monumental de Monseigneur Joseph de Valbelle

Ce médaillon monumental est placé sur le mur en hauteur au dessus de la plaque commémorative des soldats morts à la guerre de 1914-1918. Les Valbelle sont les premiers évêques nommés par Louis XIV. La famille vient du Sud de la France. Il a son habit de prélat, sa croix pectorale.

Sous ce Blason monument aux morts de 1914-1918

Monument en hommage aux morts de la grande guerre de 1914-1948

A droite de ce monument la pierre tombale de Agnés de Bouders

La porte de cette chapelle est de nos jours condamnée par la pierre tombale de Agnés de Boubers dame de Matringhem grande bienfaitrice de l'église. On voit sur une large pierre bleue de Baincthun ( 2.57 ml x 1.32 ml ) une femme vètue d'un ample manteau et les mains jointes sur la poitrine. L'effigie représente une femme vêtue d'un ample manteau, la tête couverte d'une guimpe, appuyée sur un oreiller, les mains jointes sur la poitrine. Quadrilobes aux angles et au centre du bandeau interne. Quatre écussons (vides) sont disposés en haut et en bas de part et d'autre de l'effigie. Six écussons mutilés l'encadrent, l'inscription en minuscule gothique est incomplète : " BOUBERCH EN SO VIVANT TRESPASSA LAN ".

A droite de cette pierre un monument aux morts de la seconde guerre mondiale

Monument Bas-relief en hommage aux morts Français de la seconde guerre mondiale.

A droite de ce monument un haut-relief "Incrédulité de saint Thomas, homme (en donateur)" de 1474

A droite, un peu plus bas, et encastré dans la muraille, une sculpture du XV ème siècle, monument funéraire du vicaire Michel mort en 1474 présenté par son patron saint Michel, rappelle la scène évangélique de saint Thomas apôtre, touchant les plaies du Sauveur après sa glorieuse résurrection. Le sculpteur ce monument est également l'auteur du retable 'Ara Coeli' aujourd'hui installé dans le Déambulatoire à la travée 08.
Source : 'la cathédrale de saint-omer' de Nicolette Delanne-Logié & Yves-Marie Hilaire page 342 parution : 2000.

Au dessus de cette travée différents fragments d'un dallage du XIII ème siècle

Trois panneaux de l'ancien dallage du XII ème siècle de l'église romane .




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Regardez ce mur d'enceinte de gauche à droite


L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :

Au fond du transept, à droite, on voit sur la muraille du pignon nord, un ange soutenant le médaillon de Monseigneur Joseph de Valbelle, en dessous, différents fragments d'un dallage du XIII ème siècle, entr'autres les saintes femmes au Tombeau du Christ et une pierre commémorative de pèlerinage symbolisé par des personnages entourés de chaussures et de coquilles de pèlerins. En face de vous, une Vierge mère en albàtre provenant de l'ancien mausolée de Philippe de sainte Aldegonde, bailli de Saint-Omer de 1555 à 1574. Le nom du sculpteur Jacques Dubroeucq est gravé sur la ceinture de la Vierge. A droite, un peu plus bas, et encastré dans la muraille, une sculture de 1474, haut-relief monument funéraire d'un ancien vicaire présenté par son patron saint Michel, rappelle la scène évangélique de saint Thomas apôtre, touchant les plaies du Sauveur après sa glorieuse résurrection. Haut-relief en calcaire peint et partiellement doré. Inscription sous la scène, gravée et peinte en rouge. Incrédulité de saint Thomas, homme (en donateur). La scène se situe dans une alcove sans décor. Le donateur est décédé le 24 mai 1474.
Référence Mérimée de l'édifice PA00108403
Autrefois le mur était à cet endroit percé d'une porte donnant accès à une chapelle batie en 1236 par le prévôt Pierre, cardinal de sainte Suzanne, dite sainte Suzanne aux cloitres. Cette chapelle servait de vestiaire aux chapelains et aux vicaires. Tombant en ruines, elle a été démolie lors des travaux de l'isolement de l'église en 1867.
La porte de cette chapelle est de nos jours condamnée par la pierre tombale de Agnés de Boubers dame de Matringhem grande bienfaitrice de l'église. On voit sur une large pierre bleue de Baincthun ( 2.57 ml x 1.32 ml ) une femme vètue d'un ample manteau et les mains jointes sur la poitrine. L'effigie représente une femme vêtue d'un ample manteau, la tête couverte d'une guimpe, appuyée sur un oreiller, les mains jointes sur la poitrine. Quadrilobes aux angles et au centre du bandeau interne. Quatre écussons (vides) sont disposés en haut et en bas de part et d'autre de l'effigie. Six écussons mutilés l'encadrent, l'inscription en minuscule gothique est incomplète : " BOUBERCH EN SO VIVANT TRESPASSA LAN ".



Cathédrale de Saint-Omer|transept Nord est Tableaux


Cathédrale de Saint-Omer | murs transept Nord Est
Cathédrale de Saint-Omer | murs transept Nord Est
Cathédrale de Saint-Omer | murs transept Nord Est



Cathédrale de Saint-Omer|transept nord est médaillon monumental de Monseigneur Joseph de Valbelle
Cathédrale de Saint-Omer|transept nord est pierre tombale de Agnés de Boubers dame de Matringhem grande bienfaitrice de l'église



Cathédrale de Saint-Omer| transept nord est dallage ancien
Cathédrale de Saint-Omer| transept nord est dallage ancien
Cathédrale de Saint-Omer| transept nord est dallage ancien



Cathédrale de Saint-Omer|transept nord est  encastré  dans la muraille, une sculture  de 1474, monument funéraire d'un ancien  vicaire  présenté  par  son patron  saint Michel, rappelle  la  scène  évangélique  de saint Thomas apôtre

Ci-dessus : haut-relief : INCREDULITE DE THOMAS 1474

Autrefois le mur à cet endroit, était percé pour donner accès à une chapelle bâtie en 1236 et qui servait de vestiaire. Il est probablement dans sa situation originelle. On peut l’attribuer à l’auteur du retable de l’Ara Coeli et de la Madone au lys, preuve de la continuité de la tradition artistique locale, car Thomas est en apparence identique aux personnages d’Auguste et de la sibylle Tiburtine sur le retable. Pierre de 1.26 ml x 0.89 ml - Inscription 0.50 ml x 0.32 ml . Le donateur est un vicaire dont le prénom est Michel et qui est décédé en mai 1474.
Inscription très dégradée :
" - DEVAT GIST S MICHIELS ·VICAIRE DE CESTE EGLISE Z CHAPPELLE DE CESTE PNTE CHAPPELLE QUI TRESPASSA XXIIII JOUR DE MARS LAN MIL CCCC LXXIIII PRIES DIEU POUR SON AME "
Devant lui, la scène avec Thomas dont on voit la confusion devant l’autorité de Jésus. Les quatre personnages vêtus de drapés très travaillés, ont des visages très individualisés d’une grande qualité, particulièrement l’ecclésiastique. Saint Michel, revêtu de sa chape et armé de sa croix, triomphe sans effort du dragon féroce. Les traits du chanoine sont graves et dignes. Sous la rosace Sud, la balustrade est surmontée d’un pinacle. A la base de celui-ci, un ange tenant un écu montrant le buste de saint Omer. La tête de l’ange ressemble à la tête de saint Michel. On peut supposer qu’il s’agit du même sculpteur. Le haut-relief semble aussi inspiré du monument du Chanoine Ponche. ( selon John Steyaert ).

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Cathédrale de Saint-Omer|transept nord est monument aux morts des grandes guerres

Cathédrale de Saint-Omer|transept nord est monument aux morts des grandes guerres

Cathédrale de Saint-Omer | transept nord   façade est

Photographe

Montage & Photographies Les Amis de la Cathédrale

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