Stalles du Choeur et leurs Lambris
Vous pouvez facilement repérer cette oeuvre sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.
Sources Emmanuel WALLET
( 1 ) Nous n'avons pu trouver ici, comme à Saint-Bertin des documens précis sur l'historique des modifications intervenues à Notre Dame. le grand Cartulaire de l'abbaye, si riche de renseignements pour elle avec ses dix gros volumes est presque constamment resté muet pourNotre Dame. Mais à notre aide sont venus, MM. les antiquaires Eudes, Hermand, Legrand, Lefebvre, de Givenchy, Piers, Martel, etc, et les précieux souvenirs de feu M. le doyen Heron ainsi que de M. le curé Cadart, et les renseignements de plusieurs autres personnes de Saint-Omer, à qui nous nous empressons également de rendre un témoignage public de notre reconnaissance.
Sources les Amis de la Cathédrale
Pour installer les stalles et les lambris, il a été nécessaire de scier les plus belles colonnes du chœur, ce que déplore l’Abbé Dusautoir. Les clôtures étaient nécessaires pour abriter des courants d’air les chanoines qui venaient dès 5 heures du matin prier dans une église non chauffée. Derrière les 76 stalles, on tendait des tapisseries les jours de fête. En 1753, on installe un nouvel autel à la romaine ( disparu à la Révolution en 1793 ) et on place de nouvelles stalles. Les précédentes étaient disposées en avant de l’autel et jusqu’au jubé. En 1753, on revendit les stalles à la collégiale de Lillers pour les remplacer par celles-ci dans le style Louis XV ( Style rococo avec la coquille en haut ) : guirlandes de roses, taillées dans la masse par Jean-Charles Chifflart (1753) qui a décoré les plus beaux hôtels de Saint-Omer . Sur les colonnes, les quatre évangélistes avec leurs symboles tirés de l’Apocalypse : « un lion /Marc, un jeune taureau/Luc, un ange/Matthieu et un aigle/Jean ». Dans le chœur autrefois, l’évêque n’avait que la troisième stalle à gauche, après le doyen et le chantre, pour rappeler l’antique indépendance du chapitre. Dans les stalles du XVIII ème, le siège de l’évêque est surélevé et porte les symboles épiscopaux et les armes de Louis-Alphonse de Valbelle.