Liste des Statues avec leur description détaillée et leur photo
Attention ! certaines statues changent d'emplacement au fil du temps, selon les besoins du moment. Cette page consacrée aux statues a été créée en 2020, et il est fort probable que dans quelques années certaines oeuvres auront été déplacées.
01 Statue en marbre blanc 'sacré coeur de Jésus' : Statue : Christ du Sacré-Coeur, Bouchard Henri (sculpteur).
Précisions d'Anne Pierard
SCULPTEUR : Henri Bouchard (1875 – 1960) a reçu le grand prix de Rome en 1901. Il est connu pour ses œuvres monumentales.
En 1924 il installe son atelier à Auteuil ; Cet atelier est transformé en musée Bouchard en 2007. Depuis 2018 l’atelier a été remonté à l’identique dans une extension du musée de la piscine.
Parmi ses œuvres les 4 Evangélistes qui surmontent le campanile de la basilique du Sacré-Cœur.
ŒUVRE : on a ici une rare œuvre de style art déco dans la cathédrale, art marqué par la stylisation et l’élégance. L e monument aux morts tout proche est du même style ainsi que la balustrade. On remarque une réinterprétation géométrique des formes de la nature : le visage est peu réaliste, la barbe est minutieusement reproduite, un soin particulier est apporté à la symétrie des drapés.
02 Statue, console : Saint Joseph.
Description de la statue console : Saint Joseph, statue en terre cuite peinte avec rehauts dorés, posée sur une console peinte. Auréole en bois peint et doré avec verre de couleur en cabochon. cliquez ICI
03 Statue en marbre blanc de sainte Thérése de Lisieux tenant un crucifix.
04 Statue en bois de saint Benoît Labre. Bois : peint, polychrome, doré, métal : doré. Sur socle en bois doré. Auréole en métal doré. Auteur inconnu XIX ème siècle.
05 Statue en marbre blanc du saint curé d'Ars.
06 Statue Christ à l'enfant description à venir
07 Statue en marbre blanc de saint Joseph de Copertino.
08 Statue de saint Jean, œuvre en terre-cuite datant du XVII ème siècle. Peu d’éléments nous permettent malheureusement de retracer l’histoire de cette œuvre pour comprendre sa présence dans la cathédrale de Saint-Omer.
La seule source qui nous renseigne sur l’histoire de cette statue est une carte postale datée de 1914. On sait ainsi que l’œuvre faisait partie d’un ensemble dont seuls subsistent le saint Jean et a priori la Vierge.
La carte postale les montre en effet tous deux installés au sein d’un calvaire, placé dans le bas-côté ouest du mur nord du transept nord de la cathédrale.
On y voit l’œuvre entière, de même que la Vierge, dont la tête a malheureusement disparu entre temps, avec un monumental Christ en croix, de facture différente, restauré en 2015 et placé dans la chapelle axiale.
Un enrochement et la peinture du mur complétaient l’ensemble. On ignore tout de la date de démontage du calvaire et de la raison pour laquelle les œuvres furent endommagées.
Nous supposons que l’effondrement de la flèche de la cathédrale en 1949 pourrait avoir touché l’ensemble et entraîné son démantèlement et un stockage peu soigné.
Outre son origine inconnue, cette étonnante sculpture surprend par sa grande qualité d’exécution et sa technique. Légèrement plus grande qu’une statue à taille humaine, elle est en terre cuite. Cette technique pour des sculptures de cette dimension n’est guère attestée en Flandres au XVII ème siècle, où l’on emploie presque exclusivement le bois.
La terre cuite est réservée aux études préparatoires ou à certains portraits. Aucune œuvre en terre cuite comparable en termes de date ou de typologie n’a été trouvée dans le Nord/Pas-de-Calais.
On peut la rapprocher de l’art des grands sculpteurs flamands d’Anvers qu’est Artus II Quellinus et de Malines que sont Lucas Faydherbe et, surtout, Rombout Verhulst.
C’est au style de ce dernier que se rattache l’œuvre de Saint-Omer, malgré des différences.
Précisions d'Anne Pierard
EMPLACEMENT : dans la chapelle axiale, le Saint-Jean a été placé pour qu’il entre en dialogue avec un Christ en croix qui provient d’un ancien calvaire.
ŒUVRE : les spécialistes s’accordent pour y voir une œuvre de très grande qualité et atypique du XVII. L’origine la plus probable de l’artiste est Anvers ou Malines mais on ne peut l’attribuer avec certitude.
C’est indiscutablement un « unicum » par l’étrangeté du format. Les œuvres de ce type mesurent en moyenne 1 mètre ou 1,30 mètre au maximum, celle-ci mesure 1,50 mètre.
Elle est constituée de cinq morceaux de terre cuite découpés horizontalement ce qui est aussi inhabituel. L’ossature est creuse.
HYPOTHESES : il y a eu une production importante de statues en terre cuite d’extérieur à Anvers à la fin du XVII et au début du XVIII. Avant restauration, des traces d’altération font supposer une exposition en extérieur.
RESTAURATION : l’œuvre a été restaurée par Madame Ippolita Roméo, grâce à un mécénat organisé par une étudiante de Sciences Po Paris, Eve de Séguins Pazzis. Elle a été installée à l’emplacement actuel en juin 2020.
09 Statue de Jésus crucifié sur le pilier gauche de la chapelle absidale, elle provient d'une mission prêchée en 1828 par le Révérend Père Raugan et les Missionnaires de France. 3000 hommes firent ensemble la communion pascale à la chapelle des Jésuites où ils avaient assisté à une retraite spéciale. Le jour de la clôture de la Mission, la croix fut portée à travers la ville par des groupes d'hommes et installée à l'extérieur ( nef latérale Sud, près de la sacristie ). En 1831 le maire est averti que des gens veulent détruire la croix. C'est une période de montée de l'anticléricalisme. La statue est transférée à l'intérieur dans le transept Nord, sur le mur où se trouve actuellement le Grand Dieu de Thérouanne. Le Christ était entouré de deux statues de Jean et de Marie.
10 Statue de saint Antoine de Padoue oeuvre du Sculpteur audomarois Louis Noel posée sur l'autel de la chapelle dédiée à saint Antoine de Padoue, il faut noter sous l'autel une autre sculpture du même auteur 'Philomène martyre'.
Pierre marbrière et non marbre, datant de 1897. Le nom de l'auteur et la date sont inscrits sur le socle : LOUIS-NOEL / 1897. Inscription ( en lettres dorées, sur le socle de sainte Philomène ) : PAX TECUM FILUMENA. ( encadrées de deux ancres marines ).
11 Statue en bois d'un ange de la chapelle de Job déplacée ( fin 2020 ) dans la chapelle ancienne saint Martin
12 Statue en bois d'un ange de la chapelle de Job déplacée ( fin 2020 ) dans la chapelle ancienne saint Martin
13 Statue de la vierge à l'enfant mur de la sacristie 1850, sculpture en Chêne : peint, polychrome, plâtre : peint. Statue posée sur console en bois polychrome, de style néo-gothique, en plâtre peint.
Description de la Statue : Vierge à l'Enfant ; cliquez ICI
14 Statue du Christ portant sa croix. Statue en bois polychrome, cordelette véritable. La statue se trouvait autrefois au centre du jubé de la cathédrale, de 1678 à 1753 et après sa destruction, figure au fond de la chapelle absidiale jusque vers 1870. Dernier recensement établi le 27 janvier 1980.
Le Christ debout tenant la croix. Cette statue en Bois peint du XVII ème siècle se trouvait au centre du jubé de la cathédrale de 1678 à 1753, et, après la destruction de ce dernier, orna le fond de la chapelle d'axe jusqu'aux alentours de 1870.
Sur une console fixée au mur nord de la travée 02 du Déambulatoire.
Description de la Statue : Christ à la Croix ; cliquez ICI
15 Statue de Jeanne d'Arc : XX ème siècle, plâtre : moulé, badigeon sur socle en pierre. Dimensions normalisées H = 1.20ml la = 0.75ml pr = 0.675ml
16 Statue d'Agar et son fils dans le désert du sculpteur Louis Noël.
Précisions d'Anne Pierard : Abraham et sa femme Sara n’ont pas d’enfant, en dépit de la promesse de Dieu. Selon la coutume, Sara propose à Abraham sa servante Agar. Agar et Abraham ont un fils Ismaël. Quand Sara, à son tour, a un fils Isaac, elle est jalouse d’Ismaël. Elle persuade Abraham de renvoyer Agar dans le désert avec son fils.
Ils sont tous deux près de la mort quand l’Ange du Seigneur fait apercevoir à Agar un puits. « Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. » C’est cette dernière scène que l’on voit représentée ici.
(Genèse chapitres XV et XXI)
17 Statue du jeune curé : elle représente saint François-Xavier, le patron des missions. Compagnon de saint Ignace dans la fondation des Jésuites, il a été au XVI le grand apôtre des Indes et du Japon. La statue est de Louis-Victor Bougron et date de 1842.
18 Crucifix : description à venir.
19 Saint Vincent de Paul et l'enfant : Céramique, terre cuite : moulé, peint, doré du XIX ème siècle. Hauteur 170cm Largeur 95cm.
20 Sainte Rita : description à venir.