Liste des Statues avec leur description détaillée et leur photo

Attention ! certaines statues changent d'emplacement au fil du temps, selon les besoins du moment. Cette page consacrée aux statues a été créée en 2020, et il est fort probable que dans quelques années certaines oeuvres auront été déplacées.

01 Statue en marbre blanc 'sacré coeur de Jésus' : Statue : Christ du Sacré-Coeur, Bouchard Henri (sculpteur).
Précisions d'Anne Pierard
SCULPTEUR : Henri Bouchard (1875 – 1960) a reçu le grand prix de Rome en 1901. Il est connu pour ses œuvres monumentales. En 1924 il installe son atelier à Auteuil ; Cet atelier est transformé en musée Bouchard en 2007. Depuis 2018 l’atelier a été remonté à l’identique dans une extension du musée de la piscine. Parmi ses œuvres les 4 Evangélistes qui surmontent le campanile de la basilique du Sacré-Cœur.
ŒUVRE : on a ici une rare œuvre de style art déco dans la cathédrale, art marqué par la stylisation et l’élégance. L e monument aux morts tout proche est du même style ainsi que la balustrade. On remarque une réinterprétation géométrique des formes de la nature : le visage est peu réaliste, la barbe est minutieusement reproduite, un soin particulier est apporté à la symétrie des drapés.

02 Statue, console : Saint Joseph. Sculpture Plâtre : peint, doré ; bois : taillé, peint, doré ; verre translucide : taillé en cabochon. Statue en terre cuite peinte avec rehauts dorés, posée sur une console peinte. Auréole en bois peint et doré abec verre de couleur en cabochon, 2 ème moitié du XIX ème siècle. Sur une console fixée au pilier séparant la chapelle d'avec celle de Notre-Dame des Miracles, H = 2,00 ; la = 1,05 cliquez ICI

03 Statue en marbre blanc de sainte Thérése de Lisieux tenant un crucifix.

04 Statue en bois de saint Benoît Labre. Bois : peint, polychrome, doré, métal : doré. Sur socle en bois doré. Auréole en métal doré. Auteur inconnu XIX ème siècle.

05 Statue en marbre blanc du saint curé d'Ars.

06 Statue Christ à l'enfant description à venir

07 Statue en marbre blanc de saint Joseph de Copertino.

08 Statue de saint Jean, œuvre en terre-cuite datant du XVII ème siècle. Peu d’éléments nous permettent malheureusement de retracer l’histoire de cette œuvre pour comprendre sa présence dans la cathédrale de Saint-Omer. La seule source qui nous renseigne sur l’histoire de cette statue est une carte postale datée de 1914. On sait ainsi que l’œuvre faisait partie d’un ensemble dont seuls subsistent le saint Jean et a priori la Vierge. La carte postale les montre en effet tous deux installés au sein d’un calvaire, placé dans le bas-côté ouest du mur nord du transept nord de la cathédrale. On y voit l’œuvre entière, de même que la Vierge, dont la tête a malheureusement disparu entre temps, avec un monumental Christ en croix, de facture différente, restauré en 2015 et placé dans la chapelle axiale. Un enrochement et la peinture du mur complétaient l’ensemble. On ignore tout de la date de démontage du calvaire et de la raison pour laquelle les œuvres furent endommagées. Nous supposons que l’effondrement de la flèche de la cathédrale en 1949 pourrait avoir touché l’ensemble et entraîné son démantèlement et un stockage peu soigné. Outre son origine inconnue, cette étonnante sculpture surprend par sa grande qualité d’exécution et sa technique. Légèrement plus grande qu’une statue à taille humaine, elle est en terre cuite. Cette technique pour des sculptures de cette dimension n’est guère attestée en Flandres au XVII ème siècle, où l’on emploie presque exclusivement le bois. La terre cuite est réservée aux études préparatoires ou à certains portraits. Aucune œuvre en terre cuite comparable en termes de date ou de typologie n’a été trouvée dans le Nord/Pas-de-Calais. On peut la rapprocher de l’art des grands sculpteurs flamands d’Anvers qu’est Artus II Quellinus et de Malines que sont Lucas Faydherbe et, surtout, Rombout Verhulst. C’est au style de ce dernier que se rattache l’œuvre de Saint-Omer, malgré des différences.
Précisions d'Anne Pierard
EMPLACEMENT : dans la chapelle axiale, le Saint-Jean a été placé pour qu’il entre en dialogue avec un Christ en croix qui provient d’un ancien calvaire.
ŒUVRE : les spécialistes s’accordent pour y voir une œuvre de très grande qualité et atypique du XVII. L’origine la plus probable de l’artiste est Anvers ou Malines mais on ne peut l’attribuer avec certitude. C’est indiscutablement un « unicum » par l’étrangeté du format. Les œuvres de ce type mesurent en moyenne 1 mètre ou 1,30 mètre au maximum, celle-ci mesure 1,50 mètre. Elle est constituée de cinq morceaux de terre cuite découpés horizontalement ce qui est aussi inhabituel. L’ossature est creuse.
HYPOTHESES : il y a eu une production importante de statues en terre cuite d’extérieur à Anvers à la fin du XVII et au début du XVIII. Avant restauration, des traces d’altération font supposer une exposition en extérieur.
RESTAURATION : l’œuvre a été restaurée par Madame Ippolita Roméo, grâce à un mécénat organisé par une étudiante de Sciences Po Paris, Eve de Séguins Pazzis. Elle a été installée à l’emplacement actuel en juin 2020.

09 Statue de Jésus crucifié sur le pilier gauche de la chapelle absidale, elle provient d'une mission prêchée en 1828 par le Révérend Père Raugan et les Missionnaires de France. 3000 hommes firent ensemble la communion pascale à la chapelle des Jésuites où ils avaient assisté à une retraite spéciale. Le jour de la clôture de la Mission, la croix fut portée à travers la ville par des groupes d'hommes et installée à l'extérieur ( nef latérale Sud, près de la sacristie ). En 1831 le maire est averti que des gens veulent détruire la croix. C'est une période de montée de l'anticléricalisme. La statue est transférée à l'intérieur dans le transept Nord, sur le mur où se trouve actuellement le Grand Dieu de Thérouanne. Le Christ était entouré de deux statues de Jean et de Marie.

10 Statue de saint Antoine de Padoue oeuvre du Sculpteur audomarois Louis Noel posée sur l'autel de la chapelle dédiée à saint Antoine de Padoue, il faut noter sous l'autel une autre sculpture du même auteur 'Philomène martyre'. Pierre marbrière et non marbre, datant de 1897. Le nom de l'auteur et la date sont inscrits sur le socle : LOUIS-NOEL / 1897. Inscription ( en lettres dorées, sur le socle de sainte Philomène ) : PAX TECUM FILUMENA. ( encadrées de deux ancres marines ).

11 Statue en bois d'un ange de la chapelle de Job déplacée ( fin 2020 ) dans la chapelle ancienne saint Martin

12 Statue en bois d'un ange de la chapelle de Job déplacée ( fin 2020 ) dans la chapelle ancienne saint Martin

13 Statue de la vierge à l'enfant mur de la sacristie 1850, sculpture en Chêne : peint, polychrome, plâtre : peint. Statue posée sur console en bois polychrome, de style néo-gothique, en plâtre peint.
Description de la Statue : Vierge à l'Enfant ; cliquez ICI


14 Statue du Christ portant sa croix. Statue en bois polychrome, cordelette véritable. La statue se trouvait autrefois au centre du jubé de la cathédrale, de 1678 à 1753 et après sa destruction, figure au fond de la chapelle absidiale jusque vers 1870. Dernier recensement établi le 27 janvier 1980. Le Christ debout tenant la croix. Cette statue en Bois peint du XVII ème siècle se trouvait au centre du jubé de la cathédrale de 1678 à 1753, et, après la destruction de ce dernier, orna le fond de la chapelle d'axe jusqu'aux alentours de 1870. Sur une console fixée au mur nord de la travée 02 du Déambulatoire.
Description de la Statue : Christ à la Croix ; cliquez ICI


15 Statue de Jeanne d'Arc : XX ème siècle, plâtre : moulé, badigeon sur socle en pierre. Dimensions normalisées H = 1.20ml la = 0.75ml pr = 0.675ml.

16 Statue d'Agar et son fils dans le désert du sculpteur Louis Noël.
Précisions d'Anne Pierard : Abraham et sa femme Sara n’ont pas d’enfant, en dépit de la promesse de Dieu. Selon la coutume, Sara propose à Abraham sa servante Agar. Agar et Abraham ont un fils Ismaël. Quand Sara, à son tour, a un fils Isaac, elle est jalouse d’Ismaël. Elle persuade Abraham de renvoyer Agar dans le désert avec son fils. Ils sont tous deux près de la mort quand l’Ange du Seigneur fait apercevoir à Agar un puits. « Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. » C’est cette dernière scène que l’on voit représentée ici. (Genèse chapitres XV et XXI)
17 Statue du jeune curé : elle représente saint François-Xavier, le patron des missions. Compagnon de saint Ignace dans la fondation des Jésuites, il a été au XVI le grand apôtre des Indes et du Japon. La statue est de Louis-Victor Bougron et date de 1842.
18 Crucifix : description à venir.
19 Saint Vincent de Paul et l'enfant : Céramique, terre cuite : moulé, peint, doré du XIX ème siècle. Hauteur 170cm Largeur 95cm.
20 Sainte Rita : description à venir.
21 Bénitier portail sud : Pierre. XIV ème siècle. Hauteur : 1,20 m. Largeur de bassin : 0,28 m. Profondeur : 0,22 m. Scellé sur la face postérieure du pilier du portail. Hauteur de la colonne seule : h = 65 cm. Profondeur de la base : pr = 18 cm. XIV ème siècle. Cliquez ICI
22 Grand Dieu de Thérouanne : il trône en élévation à gauche de l'horloge dans la Cathédrale de Saint-Omer. Ce nom indique son origine car c'est un reste isolé de l'antique Thérouanne, qui servait jadis, de même que les deux figures d'accompagnement, à la décoration du vaste portail de sa cathédrale. Après le sac de cette ville ordonné par Charles Quint ( en 1553 ), nombre de cités voisines voulurent se parer de ses débris.
La collégiale de Saint-Omer, à qui fut donné le grand portail de cette basilique, espéra de son côté pouvoir le faire enlever et l'appliquer à son église mais la difficulté de l'exécution fit bientôt renoncer à ce projet, et l'on se borna dès lors à en transporter les principales statues.
Ainsi vinrent à Saint-Omer, comme de tristes exilées, ces trois figures entr'autres, dont nous venons de parler, et qu'on surnomma depuis le groupe du grand Dieu de Thérouanne. Le Christ est représenté en majesté, avec les bras a demi pliés il est assis et ses pieds reposent sur la ville de Babylone le tout posé sur un socle. La vierge et saint jean sont à ses côtés. Les jambes du Christ sont volontairement raccourcies car la statue était placée en hauteur, et, il fallait que les obsevateurs puissent voir le corps du christ.
23 Vierge à l'enfant : La statue de la Vierge à l’Enfant réalisée en albâtre date du XVI ème siècle. Réalisée par le sculpteur Jacques Du Broeucq ( la signature est encore visible sur la ceinture de la Vierge (IAQVES DV BROVEC ) ). Elle ornait à l'origine le monument funéraire de Philippe de Sainte-Aldegonde ( 1530 – 1574 ), seigneur de Noircarmes et bailli de Saint-Omer au service de l'empereur Charles Quint. Cette œuvre était dans la Chartreuse du Val de Sainte-Aldegonde à Longuenesse, fondée au XII ème siècle par la famille Sainte-Aldegonde. Ce monastère ainsi que le mausolée des Sainte-Aldegonde fut détruit en 1791. Toutes les oeuvres du monastère furent dispersées. Seuls trois éléments subsistent : la statue de la Vierge à L’Enfant ainsi que deux fragments représentant des anges ( aujourd’hui conservés au musée Sandelin ). On ignore comment la statue de la Vierge à L’Enfant est arrivée dans la cathédrale Notre-Dame.
25 Bénitier porte à tambour nord : description à venir.
24 Bénitier porte à tambour nord ouest : description à venir.
26 Christ portant sa croix chapelle sainte Aldegonde : description à venir.
27 Saint Erkembode statue en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
28 Saint Roch statue en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
29 Saint Léonard statue en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
30 Sainte Barbe statue en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
31 Saint Eloi statue en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
32 Buste de sainte Aldegonde en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.
33 Statue de sainte Aldegonde en bois polychrome doré auteur inconnu XIX ème siècle.



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Grand Dieu de Thérouanne

Grand Dieu de Thérouanne : il trône en élévation à gauche de l'horloge dans la Cathédrale de Saint-Omer. Ce nom indique son origine car c'est un reste isolé de l'antique Thérouanne, qui servait jadis, de même que les deux figures d'accompagnement, à la décoration du vaste portail de sa cathédrale. Après le sac de cette ville ordonné par Charles Quint ( en 1553 ), nombre de cités voisines voulurent se parer de ses débris.
La collégiale de Saint-Omer, à qui fut donné le grand portail de cette basilique, espéra de son côté pouvoir le faire enlever et l'appliquer à son église mais la difficulté de l'exécution fit bientôt renoncer à ce projet, et l'on se borna dès lors à en transporter les principales statues.
Ainsi vinrent à Saint-Omer, comme de tristes exilées, ces trois figures entr'autres, dont nous venons de parler, et qu'on surnomma depuis le groupe du grand Dieu de Thérouanne. Le Christ est représenté en majesté, avec les bras a demi pliés il est assis et ses pieds reposent sur la ville de Babylone le tout posé sur un socle. La vierge et saint jean sont à ses côtés. Les jambes du Christ sont volontairement raccourcies car la statue était placée en hauteur, et, il fallait que les obsevateurs puissent voir le corps du christ.


Cathédrale de Saint-Omer - Grand Dieu de Thérouanne



Vierge à l’Enfant

La statue de la Vierge à l’Enfant est en albâtre, elle date du XVI ème siècle. Réalisée par le sculpteur Jacques Du Broeucq ( la signature est encore visible sur la ceinture de la Vierge (IAQVES DV BROVEC ) ). Elle ornait à l'origine le monument funéraire de Philippe de Sainte-Aldegonde ( 1530 – 1574 ), seigneur de Noircarmes et bailli de Saint-Omer au service de l'empereur Charles Quint. Cette œuvre était dans la Chartreuse du Val de Sainte-Aldegonde à Longuenesse, fondée au XII ème siècle par la famille Sainte-Aldegonde. Ce monastère ainsi que le mausolée des Sainte-Aldegonde fut détruit en 1791. Toutes les oeuvres du monastère furent dispersées. Seuls trois éléments subsistent : la statue de la Vierge à L’Enfant ainsi que deux fragments représentant des anges ( aujourd’hui conservés au musée Sandelin ). On ignore comment la statue de la Vierge à L’Enfant est arrivée dans la cathédrale Notre-Dame.
Cette statue est installée dans la chapelle sainte Aldegonde ( saint Omer )


Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde Vierge à l’Enfant


Sacré coeur de Jésus

Statue en marbre blanc 'sacré coeur de Jésus' : Statue : Christ du Sacré-Coeur, Bouchard Henri (sculpteur).
Précisions d'Anne Pierard
SCULPTEUR : Henri Bouchard (1875 – 1960) a reçu le grand prix de Rome en 1901. Il est connu pour ses œuvres monumentales. En 1924 il installe son atelier à Auteuil ; Cet atelier est transformé en musée Bouchard en 2007. Depuis 2018 l’atelier a été remonté à l’identique dans une extension du musée de la piscine. Parmi ses œuvres les 4 Evangélistes qui surmontent le campanile de la basilique du Sacré-Cœur.
ŒUVRE : on a ici une rare œuvre de style art déco dans la cathédrale, art marqué par la stylisation et l’élégance. L e monument aux morts tout proche est du même style ainsi que la balustrade. On remarque une réinterprétation géométrique des formes de la nature : le visage est peu réaliste, la barbe est minutieusement reproduite, un soin particulier est apporté à la symétrie des drapés.


Cathédrale de Saint-Omer - sacré coeur de jésus


Saint Joseph

Statue, console : Saint Joseph. Sculpture Plâtre : peint, doré ; bois : taillé, peint, doré ; verre translucide : taillé en cabochon. Statue en terre cuite peinte avec rehauts dorés, posée sur une console peinte. Auréole en bois peint et doré abec verre de couleur en cabochon, 2 ème moitié du XIX ème siècle. Sur une console fixée au pilier séparant la chapelle d'avec celle de Notre-Dame des Miracles, H = 2,00 ; la = 1,05.


Cathédrale de Saint-Omer - saint Joseph


Sainte Thérése

Statue en marbre blanc de sainte Thérése de Lisieux tenant un crucifix.
Cette statue est dans la chapelle saint François de Sales .


Cathédrale de Saint-Omer - sainte thérèse


Saint Benoit Labre

Statue en bois de saint Benoît Labre. Bois : peint, polychrome, doré, métal : doré. Sur socle en bois doré. Auréole en métal doré. Auteur inconnu XIX ème siècle.
Cette statue est dans la chapelle saint François de Sales .


Cathédrale de Saint-Omer - Saint  Benoit Labre


Saint curé d'Ars

Statue en marbre blanc du saint curé d'Ars.
Cette statue est dans la chapelle saint Job .


Cathédrale de Saint-Omer - Saint  curé d'Ars


Christ à l'enfant

Statue Christ à l'enfant description à venir.
Cette statue est dans la chapelle saint Joseph .


Cathédrale de Saint-Omer -  christ à l'enfant


Joseph de Copertino

Statue en marbre blanc de saint Joseph de Copertino.
Cette statue est dans la chapelle saint Joseph .


Cathédrale de Saint-Omer -  Joseph de Copertino


Saint Jean

Statue de saint Jean, œuvre en terre-cuite datant du XVII ème siècle. Peu d’éléments nous permettent malheureusement de retracer l’histoire de cette œuvre pour comprendre sa présence dans la cathédrale de Saint-Omer. La seule source qui nous renseigne sur l’histoire de cette statue est une carte postale datée de 1914. On sait ainsi que l’œuvre faisait partie d’un ensemble dont seuls subsistent le saint Jean et a priori la Vierge. La carte postale les montre en effet tous deux installés au sein d’un calvaire, placé dans le bas-côté ouest du mur nord du transept nord de la cathédrale. On y voit l’œuvre entière, de même que la Vierge, dont la tête a malheureusement disparu entre temps, avec un monumental Christ en croix, de facture différente, restauré en 2015 et placé dans la chapelle axiale. Un enrochement et la peinture du mur complétaient l’ensemble. On ignore tout de la date de démontage du calvaire et de la raison pour laquelle les œuvres furent endommagées. Nous supposons que l’effondrement de la flèche de la cathédrale en 1949 pourrait avoir touché l’ensemble et entraîné son démantèlement et un stockage peu soigné. Outre son origine inconnue, cette étonnante sculpture surprend par sa grande qualité d’exécution et sa technique. Légèrement plus grande qu’une statue à taille humaine, elle est en terre cuite. Cette technique pour des sculptures de cette dimension n’est guère attestée en Flandres au XVII ème siècle, où l’on emploie presque exclusivement le bois. La terre cuite est réservée aux études préparatoires ou à certains portraits. Aucune œuvre en terre cuite comparable en termes de date ou de typologie n’a été trouvée dans le Nord/Pas-de-Calais. On peut la rapprocher de l’art des grands sculpteurs flamands d’Anvers qu’est Artus II Quellinus et de Malines que sont Lucas Faydherbe et, surtout, Rombout Verhulst. C’est au style de ce dernier que se rattache l’œuvre de Saint-Omer, malgré des différences.
Précisions d'Anne Pierard
EMPLACEMENT : dans la chapelle axiale, le Saint-Jean a été placé pour qu’il entre en dialogue avec un Christ en croix qui provient d’un ancien calvaire.
ŒUVRE : les spécialistes s’accordent pour y voir une œuvre de très grande qualité et atypique du XVII ème siècle. L’origine la plus probable de l’artiste est Anvers ou Malines mais on ne peut l’attribuer avec certitude. C’est indiscutablement un « unicum » par l’étrangeté du format. Les œuvres de ce type mesurent en moyenne 1 mètre ou 1,30 mètre au maximum, celle-ci mesure 1,50 mètre. Elle est constituée de cinq morceaux de terre cuite découpés horizontalement ce qui est aussi inhabituel. L’ossature est creuse.
HYPOTHESES : il y a eu une production importante de statues en terre cuite d’extérieur à Anvers à la fin du XVII et au début du XVIII ème siècle. Avant restauration, des traces d’altération font supposer une exposition en extérieur.
RESTAURATION : l’œuvre a été restaurée par Madame Ippolita Roméo, grâce à un mécénat organisé par une étudiante de Sciences Po Paris, Eve de Séguins Pazzis. Elle a été installée à l’emplacement actuel en juin 2020.
Cette statue est installée dans la chapelle Absidale .


Cathédrale de Saint-Omer -    saint Jean


Christ sans bras

Statue de Jésus crucifié sur le pilier gauche de la chapelle absidale, elle provient d'une mission prêchée en 1828 par le Révérend Père Raugan et les Missionnaires de France. 3000 hommes firent ensemble la communion pascale à la chapelle des Jésuites où ils avaient assisté à une retraite spéciale. Le jour de la clôture de la Mission, la croix fut portée à travers la ville par des groupes d'hommes et installée à l'extérieur ( nef latérale Sud, près de la sacristie ). En 1831 le maire est averti que des gens veulent détruire la croix. C'est une période de montée de l'anticléricalisme. La statue est transférée à l'intérieur dans le transept Nord, sur le mur où se trouve actuellement le Grand Dieu de Thérouanne. Le Christ était entouré de deux statues de Jean et de Marie.
Cette statue est installée dans la chapelle Absidale .


Cathédrale de Saint-Omer -   Christ sans bras


Statue de saint Antoine de Padoue

Statue de saint Antoine de Padoue oeuvre du Sculpteur audomarois Louis Noel posée sur l'autel de la chapelle dédiée à saint Antoine de Padoue, il faut noter sous l'autel une autre sculpture du même auteur 'Philomène martyre'. Pierre marbrière et non marbre, datant de 1897. Le nom de l'auteur et la date sont inscrits sur le socle : LOUIS-NOEL / 1897. Inscription ( en lettres dorées, sur le socle de sainte Philomène ) : PAX TECUM FILUMENA. ( encadrées de deux ancres marines ).
Cette statue est installée dans la chapelle saint Antoine de padoue ( saint André )


Cathédrale de Saint-Omer -   Statue de saint Antoine de Padoue oeuvre du Sculpteur audomarois Louis Noel


Deux anges

Deux Statues ( en bois peint polychrome XIX ème siècle ) d'anges.
Cette statue est dans la chapelle saint Job .


Cathédrale de Saint-Omer -   Deux Statues en bois d'anges  de la chapelle de Job  déplacées ( fin 2020 ) dans la chapelle ancienne saint Martin.


Christ portant sa croix

Statue du Christ portant sa croix en bois polychrome, cordelette véritable. La statue se trouvait autrefois au centre du jubé de la cathédrale, de 1678 à 1753 et après sa destruction, figure au fond de la chapelle absidiale jusque vers 1870. Dernier recensement établi le 27 janvier 1980. Le Christ debout tenant la croix. Cette statue en Bois peint du XVII ème siècle se trouvait au centre du jubé de la cathédrale de 1678 à 1753, et, après la destruction de ce dernier, orna le fond de la chapelle d'axe jusqu'aux alentours de 1870. Sur une console fixée au mur nord de la travée 02 du Déambulatoire.


Statue du Christ portant sa croix en bois polychrome, cordelette véritable. La statue se trouvait autrefois au centre du jubé de la cathédrale, de 1678 à 1753 et après sa destruction, figure au fond de la chapelle absidiale jusque vers 1870. Dernier recensement établi le 27 janvier 1980.


Statue de la vierge à l'enfant

Statue de la vierge à l'enfant mur de la sacristie 1850, sculpture en Chêne : peint, polychrome, plâtre : peint. Statue posée sur console en bois polychrome, de style néo-gothique, en plâtre peint.


Statue de la vierge à l'enfant mur de la sacristie 1850,  sculpture en Chêne : peint, polychrome, plâtre : peint. Statue posée sur console en bois polychrome, de style néo-gothique, en plâtre peint.


Statue de Jeanne d'Arc

Statue de Jeanne d'Arc : XX ème siècle, plâtre : moulé, badigeon sur socle en pierre. Dimensions normalisées H = 1.20ml la = 0.75ml pr = 0.675ml.


Statue de la vierge à l'enfant mur de la sacristie 1850,  sculpture en Chêne : peint, polychrome, plâtre : peint. Statue posée sur console en bois polychrome, de style néo-gothique, en plâtre peint.


Statue d'Agar et son fils

Statue d'Agar et son fils dans le désert du sculpteur Louis Noël.
Précisions d'Anne Pierard : Abraham et sa femme Sara n’ont pas d’enfant, en dépit de la promesse de Dieu. Selon la coutume, Sara propose à Abraham sa servante Agar. Agar et Abraham ont un fils Ismaël. Quand Sara, à son tour, a un fils Isaac, elle est jalouse d’Ismaël. Elle persuade Abraham de renvoyer Agar dans le désert avec son fils. Ils sont tous deux près de la mort quand l’Ange du Seigneur fait apercevoir à Agar un puits. « Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. » C’est cette dernière scène que l’on voit représentée ici. ( Genèse chapitres XV et XXI ).
Cette statue est installée dans la Tour octogonale .


Abraham et sa femme Sara n’ont pas d’enfant, en dépit de la promesse de Dieu. Selon la coutume, Sara propose à Abraham sa servante Agar. Agar et Abraham ont un fils Ismaël. Quand Sara, à son tour, a un fils Isaac, elle est jalouse d’Ismaël. Elle persuade Abraham de renvoyer Agar dans le désert avec son fils. 
Ils sont tous deux près de la mort quand l’Ange du Seigneur fait apercevoir à Agar un puits. «  Elle alla remplir l’outre et fit boire le petit. » C’est cette dernière scène que l’on voit représentée ici.
( Genèse chapitres XV et XXI ).


Statue du jeune curé

Statue du jeune curé : elle représente saint François-Xavier, le patron des missions. Compagnon de saint Ignace dans la fondation des Jésuites, il a été au XVI le grand apôtre des Indes et du Japon. La statue est de Louis-Victor Bougron et date de 1842.


Statue du jeune curé : elle représente saint François-Xavier, le patron des missions. Compagnon de saint Ignace dans la fondation des Jésuites, il a été au XVI le grand apôtre des Indes et du Japon. La statue est de Louis-Victor Bougron et date de 1842.


Statue du Crucifix

Statue du Crucifix : description à venir.


Statue du Crucifix : description à venir.


Bénitier porte sud

Description à venir.


Bénitier porte sud : description à venir.


Sainte Rita

Description à venir.


Bénitier porte sud : description à venir.


Saint Vincent de Paul et l'enfant

Saint Vincent de Paul et l'enfant : Céramique, terre cuite : moulé, peint, doré du XIX ème siècle. Hauteur 170cm Largeur 95cm.


Saint Vincent de Paul et l'enfant  : Céramique, terre cuite : moulé, peint, doré du XIX ème siècle. Hauteur 170cm Largeur 95cm.


Bénitier nord ouest

Devant la porte à tambour nord ouest.


Bénitier porte à tambour nord ouest


Bénitier nord

Derriere la porte à tambour nord.


Bénitier porte à tambour nord


Christ portant sa croix

Description à venir.
Cette statue est installée dans la chapelle sainte Aldegonde ( saint Omer )


Christ portant sa croix  Chapelle sainte Aldegonde


Saint Erkembode

Sculpture bois peint polychrome doré auteur inconnu fin XIX ème siècle.


Statue de saint Erkembode


Saint Léonard

Petite armoire contenant et présentant la statuette. Vitre en verre blanc translucide. Fronton galbé (chapeau de gendarme).
D’après la tradition et le récit légendaire de sa vie, écrit au XI ème siècle, Léonard est né dans une famille franque d’officiers de la cour de Clovis à la fin du V ème siècle. Baptisé par saint Rémi, évêque de Reims, il a comme parrain Clovis lui-même, et devient disciple de saint Rémi. Comme celui-ci, il visite les pauvres et les malades. Il obtient du roi le privilège de visiter les prisonniers et de libérer tous ceux qu’il juge dignes de cette grâce. Il refuse la dignité épiscopale proposée par le roi et préfère quitter la cour pour rejoindre son frère Liphar et saint Maximin au monastère de Micy près d’Orléans. Ordonné diacre, il poursuit sa route vers le sud et s’arrête pour installer son ermitage dans la forêt de Pauvain, non loin de Limoges et du tombeau de saint Martial. Au cours d’un séjour du roi d’Aquitaine venu chasser en ces lieux, la reine, arrivée au terme de sa grossesse, a du mal à accoucher. Par ses prières, Léonard intercède et sauve la reine et l’enfant. Le roi veut le remercier par des présents, mais Léonard n’accepte que le territoire de la forêt que son âne pourra délimiter en 24 heures. Il nomme ce domaine «Noblac» pour marquer l’origine royale de ce don. Léonard construit une chapelle en l’honneur de Marie et de saint Rémi : « Notre Dame de Sous les Arbres ». Il accueille auprès de lui deux moines et fait jaillir par miracle une source. Peu à peu des prisonniers libérés par son intercession et d’autres personnes le rejoignent. Il leur partage son domaine pour leur permettre de vivre de leur travail et non « d’aventures et de désordres » et leur enseigne l’évangile. Il meurt un 6 novembre et il est enterré dans la chapelle qu’il avait construite. Son tombeau devient vite un lieu de pèlerinage qui donne naissance à la ville de Saint-Léonard-de-Noblat. «Mort, il opéra des merveilles». Cette statue est installée dans la chapelle Antoine Wissocq


Statue de Saint Léonard - chapelle Wissocq


Sainte Barbe ( tête reliquaire du XVIII ème siècle).

La sainte est couronnée. Elle tient dans sa main gauche un calice surmonté d'une hostie. Dimensions normalisées. H = 53 ; la = 28.
Sainte Barbe aurait vécu au milieu du III ème  siècle en Anatolie sous le règne de l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, était un riche édile païen d'origine phénicienne. Selon la légende, son père décide de la marier à un homme de son choix, elle refuse et décide de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l’enferme dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduit dans la tour et la baptise. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprend qu’elle a percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle est chrétienne. Furieux, le père met le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir mais un berger découvre sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîne devant le gouverneur romain de la province, qui la condamne au supplice. Comme la jeune fille refuse d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonne au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle est d'abord torturée : on lui brûle certaines parties du corps et on lui arrache les seins. Mais elle refuse toujours d'abjurer sa foi. Dioscore la décapite mais est aussitôt châtié par le Ciel : il meurt frappé par la foudre. Quant au berger qui l'a dénoncée, il est changé en pierre et ses moutons en sauterelles. Quand les chrétiens viennent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne peuvent en parler que comme la jeune femme barbare , d'où le nom de sainte Barbara qui lui est donné. Cette statue est installée dans la chapelle Antoine Wissocq


Statue de Sainte Barbe - chapelle Wissocq


Statue de saint Roch du XVII ème et socle du XVIII ème

Né en 1295 c'était le fils du gouverneur de Montpellier. Agé de vint ans à la mort de ses parents, il vend ses biens puis méne la vie de pèlerin. Sur sa route, il soigne avec succès les malades de la peste (qui sévissait alors en bordure de Méditerrannée). Atteint lui-même de la maladie il est chassé par ceux là même qu'il avait guéri, il se retire alors dans la forêt de Sarmato où le chien du seigneur voisin nommé Gothard Pallastrelli lui apporte chaque jour un morceau de pain. Miraculeusement guéri, il retourne à Montpellier, mais il est arrété en cours de route dans la province d'Angera alors en guerre, aux environs de Voghera. Refusant de décliner son identité et pour cela accusé d'espionnage il est jeté en prison. Il y meurt après 5 ans de captivité non sans avoir reçu les sacrements. Sa grand-mère l'identifia grâce à une tache de vin en forme de croix qu'il portait sur sa poitrine . Son culte se développe alors dans toute la France méridionale et à partir du XVI ème siècle s'étend dans toute la France. Ses reliques conservées à Arles furent transportées à Venise en 1485, dans l'église San Rocco.

L'Eglise catholique romaine a consacré Roch de Montpellier saint Patron protecteur et guérisseur des maladies contagieuses en raison de son charisme auprès des exclus de son temps : les pestiférés. Antérieurement à lui, c'était par l'intercession de Saint Sébastien que les malades de la peste adressaient leurs suppliques à Dieu. La Vierge a toujours eu une grande importance dans les secours pour les malheureux pestiférés.
Cette statue est installée dans la chapelle Antoine Wissocq


Statue de Saint Roch - chapelle Wissocq


Saint Eloi

Statue en bois polychrome. XVIII ème siècle. Hauteur : 0,70 m environ. Mur nord, extrémité est, sur une console.
Cette statue est installée dans la chapelle Antoine Wissocq


Statue de Saint Eloi - chapelle Wissocq


Buste de sainte Aldegonde

Buste en bois polychrome. XVIII ème siècle. Ce buste est installé dans la chapelle sainte Aldegonde ( saint Denis )


Buste de sainte Aldegonde - chapelle saint Denis


Statue de sainte Aldegonde

Statue en bois polychrome. XVIII ème siècle. Cette statue est installée dans la chapelle sainte Aldegonde ( saint Denis )


Buste de sainte Aldegonde - chapelle saint Denis


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