Chapelle Notre-Dame des Miracles

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.

Sources Emmanuel WALLET

( 3 ) Cette chapelle avait été primitivement construite en bois. Plus tard elle fut reconstruite en pierres, et bénie en 1280. ( V. Lettres de Robert II de 1269 1271, ainsi que les archives de la ville Lay 125 , et celles du département du Pas-de-Calais ).
( 4 ) La décoration de l'autel ❎ actuel de Notre-Dame des Miracles est celle aussi de l'ancien autel de la place. Ce dernier était un don fait, en 1606, par l'évêque Blasoeus, de même que son tableau de Notre-Dame de Piété, qui avait été peint à Anvers. Monsieur Lemaire, peintre à Saint-Omer, a reproduit dans un tableau, qui se trouve à l'hôpital civil, cette décoration d'autel, telle qu'elle était sur la grand-place. 11 existe également, sous la date de 1698, une gravure assez médiocre de la partie supérieure de cet autel, représentant une invocation à Notre-Dame des Miracles.


Autel avancé de la Chapelle Notre-Dame des Miracles : XX ème siècle.
Description matérielle :
Table et assise en bois avec clous en pointe de diamant dorés, Hauteur = 90cm ; Largeur = 121,5cm ; Profondeur = 76cm. Pieds en fer forgé. Panneau peint placé sur la face antérieure, Vierge à l'Enfant, copie de la Madone à la chaise d'après Raphaël.
Référence : PA00108403
Autel secondaire de la Chapelle Notre-Dame des Miracles


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Son Histoire débute au X ème siècle

La première chapelle Notre Dame des Miracles fut édifiée sur la Grand'place de Saint-Omer en l'an 902 et détruite en 1785. Son mobilier fut transféré dans la Cathédrale de Saint-Omer. Quand, en l’an 902, le Burgrave prit la décision d'agrandir la ville, le Comte de Flandre Baudouin II lui ordonna de la fermer par des murs afin de la mettre à l’avenir à l’abri d’un coup de main des Vikings, il ordonna aussi d'aménager la grande place, sur laquelle trôna l'image de la Sainte Vierge en haut d'un piédestal en bois. Si vous désirez connaitre l'histoire complète de Notre Dame des Miracles cliquez ICI

Dès le X ème siècle une statue fut érigée sur la place du Grand Marché, avant que le sanctuaire ne soit construit. Comme pour le sanctuaire nous avons peu de documents. Une gravure de (1641) demeure la plus ancienne illustration de cette statue. Si cette illustration de Guillaume du Tielt est exacte il existe bien des différence avec la statue considérée aujourd’hui comme la vraie :

* L’enfant Jésus est porté par Marie, alors qu’aujourd’hui il est assis.
* Sa couronne est différente.
* Le sourire, si magnifique aujourd’hui est bien pâle.
* Les vêtements sont différents.

Cependant, au XIII ème siècle, selon le père Bello, apparaît une statue de bois doré, qui la représente assise comme une Reine. Elle tient l’enfant Jésus qui nous offre le Livre des Évangiles, geste qui semble nous dire "Allez vous aussi sur les places, et proclamez la Parole", c’est à dire telle que nous la connaissons aujourd’hui. C'est le 23 Juin (1785), le sanctuaire allant être démoli, que se fit le transfert de Notre-Dame des Miracles, en procession depuis la place jusqu’à la Cathédrale, avec la population, le clergé et sous la présidence de l’abbé de Saint Bertin qui remplace Monseigneur l’Évêque. Dans un premier temps elle fut placé sous un dais, puis, quand on eut transféré son autel, elle y fut replacée. Le chapitre avait décidé de mettre l’autel dans la chapelle centrale du transept Sud. Le 30 Septembre (1790) la cathédrale fut fermée comme toutes les églises sur ordre des révolutionnaires. Le peuple qui ne pouvait plus prié la Madone protesta. Une proposition fut faite de laisser un accès à la chapelle de la Vierge par l’extérieur, ce qui permettait de laisser en places les scellés Elle fut acceptée le 5 Janvier (1791) et le 10 Janvier on procéda à l’ouverture de la croisée du transept. A nouveau on pouvait honorer la Madone. Mais le 24 Septembre (1793) la Cathédrale était convertie en magasin d’effets de campagne, puis de fourrage. De nouveau la statue était isolée du peuple, mais là ce fut un bien car elle fut ainsi préservée, tout comme la Cathédrale d’ailleurs. A la suite du décret du 30 Mai (1795), c’est l’Église de saint Denis qui fut choisie comme lieu de Culte. Les paroissiens de ce quartier demandèrent alors que la statue de la Vierge leur fut confiée. Mais le Conseil refusa d’examiner cette demande. Par 2 fois ils réitèrent leurs demande, et finirent par obtenir gain de cause. C’est ainsi que la statue quitta la Cathédrale pour l’Église saint Denis. Les fidèles furent satisfait au point qu’ils reconstituèrent l’immense garde robe de la Vierge et de l’Enfant Cette situation durera jusqu’en (1802), date à laquelle la cathédrale retrouva ses droits. Mais les paroissiens de St Denis ne voulaient pas rendre la statue. C’est donc en secret, sur une civière, sous des vêtements que le 3 Mars (1803) à midi la statue de Notre-Dame des Miracles retrouva sa chère Cathédrale. Elle continua de trôner sur l’autel de (1606), jusqu’en (1875), date à laquelle elle fut couronnée. Deux couronnes avaient été façonnées pour orner la statue. Elles furent bénies par le pape Pie IX, lors du concile Vatican I. Voilà pourquoi dans le déambulatoire il est fait mention de ce Pape. Il fallut attendre le 18 Juillet (1875) pour que ces couronnes soient posées sur la tête de la Vierge Marie et sur celle de l’Enfant Jésus.

Résumé
Il existait sur la place Foch une chapelle dédiée à Notre-Dame des miracles, elle avait été construite en 1271 et fut démolie par ordre du Roi en 1785 pour libérer de l'espace sur la grand place. Il fut donc décidé, pour abriter la statue de Notre-Dame des miracles de la rapatrier dans la Collégiale. Pour ce faire une nouvelle chapelle vit le jour dans le transept Sud Est en 1785, dédiée à la Vierge des Miracles ( 3 ) et, le 25 juin de cette année, sa statue fut solennellement transportée à la collégiale ( 4 ). La construction de cet autel étant venue masquer celui indiqué à la lettre H, le fond de l'ancienne chapelle fut converti dès lors en sacristie, pour le service de la nouvelle.






Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer


Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer


En 1271, le comte Robert d’Artois autorisa la ville de Saint-Omer à édifier une chapelle dédiée à Notre-Dame  des miracles sur la place aujourd’hui dénommée Foch, là où s’élevait à l’origine une colonne sur laquelle était placée la statue de Notre-Dame.

Descriptions complémentaires fournies par les Amis de la Cathédrale

Ancienne chapelle Notre-Dame des Miracles
En 902, le Comte Baudouin fait agrandir la ville et aménager la Grand Place. S’y trouvait une image de la Vierge sur un piédestal. Suite aux faveurs obtenues, on construit une chapelle en bois dédiée à Notre-Dame des Miracles. La statue y est vénérée. En 1280, la chapelle en bois fut remplacée par une chapelle de pierre avec l’autorisation de Robert II, Comte d’Artois. Elle était surélevée pour que le rez-de-chaussée puisse servir aux affaires de la ville (des marchands et un cabaret, puis au XIV, des logettes pour les pèlerins). La statue est arrivée dans la cathédrale en 1785 quand la chapelle de la Grand Place fut rasée, car elle tombait en ruine et elle gênait les manœuvres de troupes. Elle avait été bâtie sur pilotis. Derrière l’autel, la porte qui mène à l’escalier de la statue, appartenait à la chapelle. De part et d’autre du retable sous la statue, il y avait deux portes. Si vous désirez connaitre l'histoire complète de Notre Dame des Miracles cliquez ICI



Description de la nouvelle chapelle

Retable de bois doré et autel de 1875, époque du couronnement solennel de la statue par le cardinal Régnier, archevêque de Cambrai. L’autel a été inauguré deux jours avant les fêtes du couronnement. La partie supérieure est en chêne, la partie inférieure en marbre, onyx et bronze doré. Sur le retable : Cana et la descente de l’Esprit au Cénacle. En dessous la Nativité, l’annonciation, la purification, l’enfance de Jésus. 348 becs de lumière. Notre-Dame est une appellation du Moyen-âge : les chrétiens se reconnaissent comme les vassaux de Marie. Pendant près de 10 siècles, peu de statues dans les églises, plutôt des peintures. Vers le XI ème siècle, elles apparaissent. Entre saint Omer et saint Bertin, la statue ( haute de 1.25ml ) sculptée en plein cœur de chêne, doré de 1200, vient d’être restaurée. Style antiquisant (1200-1220), entre roman et gothique, qui se caractérise par une complexification des drapés où se multiplient les « plis mouillés » ou « antiquisant ». Les plis sont fins et nombreux. C’est une Vierge en majesté : inspirée de l’iconographie impériale byzantine (raide, impassible, avec des bijoux, sur un trône, à partir du XI, Marie est représentée couronnée). Marie n’est pas une jeune mère qui veille sur son enfant avec tendresse, elle est un trône vivant. La Vierge en majesté apparait en 1150 sur le portail de Chartres : majestueuse, le dos bien droit. Au XIII ème siècle, la Vierge s’humanise, Jésus est sérieux et solennel, il n’a rien de puéril. Il a le bras levé pour bénir. Le sceptre date du XIX ème siècle. Plus tard, on fera de grands plis droits plus faciles à faire. Les madones romanes sont raides, hiératiques, frontales. Les madones gothiques portent l’enfant sur le côté et ont souvent un hanchement. La Vierge porte l’enfant qui présente le Livre de la Parole. Les doigts de l’enfant font le signe de la Trinité. Au Moyen-âge, la Vierge est rarement représentée seule. Elle est assise sur une cathèdre. Elle porte une tunique de soie dont les plis montrent l’influence de la statuaire antique. Des éléments romans (de face, hiératique), mais un visage plus délicat, plus humain. Elle est taillée dans un seul bloc de chêne. La couronne était de bois doré. Elle fut remplacée en 1348 par une grande couronne de fleurs de lys en argent « du poids de 12 onces et deux onces de pierre fines ». Pendant la Révolution, la statue a été cachée à l’église Saint-Denis. Elle revient à la cathédrale en 1803. En 1688, le Supérieur du Collège des Jésuites anglais offrit une autre couronne en argent. La couronne a disparu à la Révolution. Le 18 juillet 1875, le Cardinal Régnier, archevêque de Cambrai, pose solennellement une nouvelle couronne de vermeil, ornée de pierres précieuses. Maintenant en cuivre doré ? La statue a été cachée dans le grenier de Saint-Denis pendant la Révolution. La statue était polychrome et a été totalement décapée au XVIII ème siècles. Au XIX ème siècle on ajoute une polychromie dorée et une fourrure d’hermine pour magnifier la Vierge dans l’édifice nommée basilique. Elle avait une riche garde-robe. La fête à Notre-Dame des Miracles est attestée dés 1219. La Confrérie de Notre-Dame des Miracles ❎ existe depuis 1344. Derrière l’autel, on accède par une porte à l’ancienne chapelle Saint-Nicolas où se trouvait à l’origine le triptyque de Jean Thorion. Une clé de voûte montre un agneau pascal. Un escalier mène à la statue de la Vierge. Il y a une chouette sur la colonne de gauche près de l’autel, sur un chapiteau au bord d’une voussure. Nombreuses inscriptions et ex-voto : des cœurs (que l’on peut ouvrir et dans lesquels on trouve parfois un papier explicatif), des couronnes de mariés, des inscriptions sur les colonnes. En 1905, le Capitaine Magnier est dégradé pour avoir refusé de participer à l’inventaire de la cathédrale. Il offre son sabre qui fut accroché dans la chapelle, mais fut volé. Le triple luminaire rappelle les lampes que la Municipalité entretenait dans l’ancienne chapelle sur la place, en souvenir de la levée miraculeuse du siège de 1638. Le « raccord » entre la partie du XIII ème siècle et la partie du XV ème siècle est visible : on a du tripler la largeur d’un chapiteau et placer une « pièce en pointe » dans la voûte. La copie dans le chœur date de 1947.


Notre-Dame des Miracles
Notre-Dame des Miracles
Chapelle Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer
Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer
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Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer
Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer

Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer

Dallage de la chapelle

Le dallage en marbre blanc de cette zône date des années 1848 - 1849, il est sur-élevé de 1 marche par rapport au niveau du transept sud. De plus 3 marches en bois ont été ajoutées avant de poser le retable monumental ( qui condamne ainsi la chapelle saint Nicolas ) pour lui donner encore plus de grandeur. L'emprise au sol de la chapelle comprend la travée latérale F7 plus 1/3 de la travée centrale G7.

Cathédrale de Saint-Omer -  dallage du Transept Sud, travée latérale F7

Piliers cachés par le retable

Derrière le retable de Notre-Dame des Miracles, dans l'emprise de la chapelle saint Nicolas, invisible du public , on trouve sur deux faces d'un pilier octogonal à gauche de la chapelle de Saint-Léonard ( voir les 3 photos ci-dessous ), des inscriptions mentionnant que 3 tombes ( avec pierres tombales ) existaient au pied de ce pilier. Ces inscriptions sont en minuscule gothique :


Sur la face du même pilier regardant la chapelle de Saint- Léonard, on lit enfin cette inscription à demi cachée par la boiserie dont nous avons parlé :

1) Seule subsiste l'inscription commémorative des fondations du chanoine Wallerand Pépin sur le pilier, la dalle funéraire de Pépin Wallerand a disparu !
2) La dalle funéraire de Jacques Brabant est en calcaire noir de type pierre de Tournai, gravée d'une effigie et d'une inscription. Effigie inscrite en diagonale, inscription dans la bordure externe. Un prêtre est représenté vêtu de la chasuble. Aux angles, dans des quatrefeuilles, les symboles des Evangélistes. Cette pierre fut déplacée au XVI ème siècle dans la Nef ( travée centrale n°2 ).
3) Seule subsiste l'inscription commémorative du chanoine Jehan Bazin sur le pilier, la dalle funéraire de Jehan Bazin a disparu !


Qui était Wallerand Pépin ?
Wallerand Pépin, neveu de Jean de Libourg, était chanoine de Thérouanne lorsqu'il fut pourvu dans l'église de Saint - Omer de la 7 éme prébende (8 mars 1469), qu'il conserva jusqu'à sa mort (21 octobre 1505). Le compte de la fabrique de 1486-1487 ajoute quelques détails à l'inscription ci - dessus : maistre Walleran Peppin, docteur en médecine et chanoine de St -Aumer, véant que messrs au temps de ce présent compte avoient fait mettre jus le grant clocquier de ceste église pour y mectre le beffroy et cloches qui sont en bas sur icelluy grand clocquier, et du bois venant d'icelluy faisoient ung autre clocquier pour mettre sur le croisié de ladite église ainsi que il est, advint que le xxvII de may ceste ville fut substraitte des Franchois et mise en l'obéissance du roy de France, pour quoy furent exemps de recevoir leurs rentes estans en Flandres, qui est le principalle revenu de ladite église, au moyen de quoy ledit clocquier estoit en danger d'estre tout perdu et péry et demourer imparfait au grant vitupère et déshonneur de ladite église et des suppots ; il, meu de dévotion, et singulièrement pour subvenir à la nécessité urgente, bailla promptement comptant la somme de livres courant à la fabricque de ladite église, moiennant laquelle somme mesdits seigneurs obligèrent et obligent tous les rentes et revenus de ladite église, drois, cens, prouffiz et émolumens y eschéans que d'or plus à plain est faite mention ès lettres obligatoires sur ce faites de faire dire et célébrer doresenavant perpétuellement et à tousjours, quel temps qu'il soit, une messe en la chappelle Saint-Nicolay le vendredy, y furnir pain, chire et vin à I solz pour chacune messe, avec ce tenir ardant jour et nuit une lampe devant ledite chappelle, et toutes et quantesfois que l'on fait stacion à heure de vespres le vendredi devant le crucifix ........ dessus dite croix v torsez ardans pesans chacune livres tant que laditte stacion sera retraitte sur coeur, estans I devant le croix en hault sur le dossal, et deux devant l'autel Notre-Dame desoubz ledit dossal, sauf que le samedy ne seront alluméz que les troys devant ledit crucifix, à ce que ledit jour s Pierre Pauchet a fondé les deux autres, mais jours et festes Notre-Dame y seront mises les deux que l'on fait chacun vendredy, et lors en aura un devant Notre-Dame, et ainsy continuer les vies durant et de leurs successeurs depuis la tradicion et délivrance desdits deniers qui fut le premier jour d'aoust, Les comptes de fabrique nous apprennent encore que le double de saint Cosme et saint Damien fut fondé plus tard, en 1495, et que Wallerand Pépin donna à cet effet à l'église de Saint-Omer la dime d'Arnyck . Il en résulte que la date mise en tête de l'inscription est celle relative à la première partie des fondations du donateur, et encore cette date doit être celle des lettres passées à ce sujet, car la délivrance des 300 livres est du 1er août 1487.
Qui était Jehan Bazin ?
Vicaire Jean Bazin, décédé le 2 mai 1521 .
Qui était Jacques de Brabant ?
Jacques de Brabant était prêtre, décédé en 1450 (date portée). Dalle originairement insérée dans le dallage de la chapelle Saint-Léonard, devant un pilier octogonal.

Pilier caché de Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer

Pilier caché de Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer

Pilier caché de Notre-Dame des Miracles de Saint-Omer



Photographe

Montage & Photographies Les Amis de la Cathédrale

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